jeudi 4 juin 2009

Revue de presse



20 minutes Lille 2/6/09


Les tractations après la révocation. A Hénin-Beaumont,

les discussions vont bon train pour préparer la succession de Gérard Dalongeville, démis de ses fonctions mercredi dernier en Conseil des ministres. En première ligne figure son ancienne première adjointe, Marie-Noëlle Lienemann (PS). L'intéressée, qui a pris ses distances avec le maire une semaine avant son arrestation, ne fait pas mystère de ses ambitions. D'autant que le temps presse : le sous-préfet d'arrondissement pourrait convoquer les électeurs aux urnes les 28 juin et 5 juillet.

Alors samedi, Marie-Noëlle Lienemann a réuni autour d'elle un aréopage PS, MJS, PCF et MRG, qui préfigure une future liste de candidats. Avec deux nouveautés : la présence de représentants des Verts et du MoDem, partis en 2008 sous la bannière Alliance républicaine. La tête de liste de l'Alliance, Daniel Duquenne, compte d'ailleurs consulter ses 120 sympathisants jeudi sur l'opportunité de se joindre à la liste Lienemann. Un bel ensemble que ne rejoindra pas l'ancien vice-président du conseil régional, Alain Alpern, qui a fustigé hier dans un communiqué la « tromperie » du rassemblement opéré autour de Marie-Noëlle Lienemann, à qui il reproche son soutien longtemps affiché à Gérard Dalongeville. « C'est dommage, il est plus temps de rassembler que de diviser », commente Pierre Ferrari, du MJS.

O. A.



La Voix du Nord. 3/6/09


Les opérateurs téléphoniques n'ont qu'à se frotter les mains. Depuis que la voie qui mène aux urnes a été dégagée par le préfet, les téléphones chauffent à blanc et les intentions « d'y aller » se multiplient loin, bien loin, d'un front unitaire à gauche dès le premier tour.

S'ils ont été les derniers à démissionner de la liste « Alliance républicaine », les Verts ont été en revanche, hier, les premiers à lancer l'offensive estivale du 28 juin. C'est officiel, Régine Calzia et ses amis sont en train de boucler une liste autonome (lire par ailleurs en rubrique Autant vous le dire). Eux qui avaient refusé en 2008 toute compromission avec Gérard Dalongeville restent sur la même exigence, mais désormais envers ceux qui, plus d'un an durant, ont fait partie de l'équipe municipale. Cohérence, cohérence... Dans le même temps, il en est un qui avait raté le train de 2008 mais qui, cette fois-ci, ne compte pas rester à nouveau sur le quai. Alain Alpern agitant depuis plusieurs mois la blogosphère avec ses analyses et billets décapants, endosse le costume de guérillero. Et, loin de certains consensus mous, le conseiller régional socialiste tient à prendre nettement ses distances avec Marie-Noëlle Lienemann et ses proches : « J'observe qu'elle entend diriger la manoeuvre toute seule, faisant oublier qu'elle fut une alliée de Gérard Dalongeville. Alors quand je vois ces gens-là tenter de se refaire une virginité... Entre le FN et ceux qui ont collaboré avec le maire, il y a un boulevard, celui que je vais emprunter ! Et là je vous assure qu'il y a des intelligences à fédérer... » Une campagne pour laquelle l'étiquette PS pourrait, pour M. Alpern, s'avérer être plus un handicap qu'une chance. « C'est vrai que je ne vais pas la mettre en avant... », concède-t-il. Reste désormais à savoir si Alain Alpern choisira (si les 35 noms et la parité sont finalement au rendez-vous) de partir seul ou s'il rejoindre l'une des listes excluant ceux qu'il appelle sans vergogne « les collaborateurs de Dalongeville »... « L'important n'est pas que je porte un étendard mais de viser à l'intérêt des Héninois sachant que l'on aura quatre ans pour ensuite rétablir la situation... » Ceux qui devraient se décider d'ici la fin de la semaine, ce sont les amis de Daniel Duquenne (Alliance républicaine) qui passeront sans doute par un vote interne pour avaliser une décision que l'on n'imagine pas différente de celle qui fut prise en 2008, soit partir seuls. Autre interrogation concernant le MODEM dont on ne sait aujourd'hui quelle voix les condisciples de Christine Coget choisiront (les chiffres nationaux de dimanche pourraient servir de révélateur).

À gauche, face à la liste Lienemann actuellement en cours de tractations (mais la députée européenne en sera-t-elle finalement la tête de liste ?), reste à savoir si celle qu'aimeraient mener d'actuels élus majoritaires (Mme Genty, M. Gonzalez ou M. Legrand en seraient) est réellement viable. Et si l'extrême gauche (très discrète), l'UMP et DLR, pris par le temps et un trop faible noyau militant, pourront être au rendez-vous avant le 11. Foutu sablier



PASCAL WALLART


2 commentaires:

  1. Que de flashes sur tout ce petit monde qui se bataille pour Marie-Noëlle Lienneman.

    C'est magistral ! ... (lol)...

    Normal puisqu'à la clé, se trouve le 1er rôle, celui de 1er magistrat !
    Pas normale en revanche cette absence de programme pour le Citoyen... (avec un grand "C"), celui-ci est oublié dans les tractations et les alliances. Bien dommage. Il serait peut-être temps d'y songer.

    Méfiance ! Défiance !
    "La défiance est mère de sûreté", selon le proverbe. Pour éviter d’être trompé, il faut ne pas donner légèrement sa Confiance.

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  2. je pense au contraire que mr alpern est le seul pour l instant a montrer certaine ligne d un programme tres difficile a mettre en place , j espere qu une alliance avec AR va se mettre en place car pour l instant c est les seuls qui ont parlés de baisser les indemnités avec les explications qui vont avec ?

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