lundi 14 septembre 2009

Quand c'est bien, il faut le dire!

Je critique suffisamment le Président de la République et le gouvernement, pour que l'on ne se préoccupe pas, en lisant ce qui suit, de mon éventuelle reconversion idéologique!

Je résumerai, d'ailleurs, mon opposition en écrivant que les privilèges accordés aux nantis sont pour moi insupportables. Je n'irai pas plus loin, hic et nunc (ici et maintenant, en bon français).

Depuis que N. Sarkozy est au pouvoir (ministre de 2002 à 2007, Président ensuite), 3 dossiers me semblent comporter plus de points positifs que négatifs:

1- Les statistiques routières de 2003 à 2008 sont en nette amélioration:

- le nombre d'accidents est passé de 90 220 à 76 767, soit 17,50 % de moins;
- le nombre de blessés a diminué de près de 20% (96 905 au lieu de 115 929);
- il y a eu 29% de morts en moins (4443 au lieu de 5731).

Tout cela alors que la circulation augmente régulièrement...

Nul doute que la répression a joué un rôle important avec l'installation des radars et la multiplication des contrôles de vitesse.

Maintenant que les Français ont changé leur façon de conduire, il me paraîtrait important de revoir les modalités du permis à points (trop de gens roulent sans permis) et d'en arriver à plus de souplesse (moduler les petites infractions) et à plus de réalisme dans les contrôles routiers (choisir les endroits dangereux plutôt que piéger les automobilistes sur des routes tranquilles).

Il me semble également que l'on pourrait se rapprocher de la tolérance zéro en matière d'alcoolisme (plus de 10% des accidents corporels et près de 30% des décès!) et de drogues.

Reste un point noir: le nombre de "corporels graves" reste très élevé...

2- La lutte contre la grippe A: attendons pour juger.

Je ne suis pas de ceux qui critiquent les mesures prises par la France pour limiter au maximum les effets de la grippe A.

Je préfère, en effet, qu'on en fasse trop que pas assez. La France, d'ailleurs, n'en fait pas plus, en moyenne, que les autres pays.

Les assertions des uns et des autres, de milieux médicaux ou pas, ne prennent pas en compte, la plupart du temps, l'intérêt général. Ceux qui minorent le nombre de cas prévisibles, ceux qui propagent de fausses nouvelles, notamment celle d'une vaccination obligatoire, ceux qui comparent avec d'autres fléaux (paludisme, etc) sont de mauvaise foi.

Quoi qu'il arrive, on pourra toujours relever les erreurs (et on en repère déjà beaucoup, notamment au niveau de la communication), mais il faudra le faire en temps utile. Il faudra établir un bilan sereinement et expliquer pourquoi l'on s'est trompé, dans un sens ou dans un autre (il n'y a pas eu de catastrophe, ou bien il y en a eu une, mal gérée). De même, si la réaction se révèle avoir été la bonne, il faudra le dire et en tirer les enseignements.

Je pense, d'ailleurs, que les partis politiques réagissent, dans ce dossier, de façon très responsable...


3- La Taxe Carbone: c'est moins pire que si il n'y avait rien eu.

Soyons clair: je suis contre les modalités d'application de cette taxe (voir mon article du 11/9), telles que les a décidées le Président de la République. Elle devrait s'insérer dans le cadre d'une réforme globale de la fiscalité, s'étendre à l'électricité, être plus élevée, redistribuée qu'à ceux qui n'ont pas les moyens de la payer, et utilisée pour des investissements "développement durable" (un des points passé inaperçu, c'est que la taxe récoltée auprès des entreprises servira à compenser la suppression de la taxe professionnelle: c'est scandaleux!).

Mais elle a un mérite: elle existe! Alors, je fais le vœu qu'elle soit rapidement revue pour devenir conforme aux exigences écologiques et sociales. Rappelons également qu'une taxe "intelligente" sera créatrice d'emplois et donc bénéfique pour tous!

9 commentaires:

  1. J'ai lu l'article de David Noël sur son blog, ce jour.

    Il faut lui reconnaître beaucoup de ténacité et à force de se justifier, il réussira à ancrer dans la tête des gens, qu'il fut le seul opposant réel à Dalongeville.

    Je pense irrésistiblement au pacte germano-soviétique, par lequel Staline signa un accord avec l'ennemi Hitler, puis se précipita pour participer au dépeçage de la Pologne.

    Après attaque de l'Allemagne contre l'URSS, Staline, puis les "historiens" soviétiques justifièrent le pacte, ainsi:

    - c'était pour mieux se préparer.

    - cela ne voulait pas dire que l'on était d'accord

    - on faisait de la résistance, quand même, mais secrète

    Après la guerre: Staline justifia la défaite d'Hitler par son action...Sans lui, l'Allemagne n'aurait pas été vaincue.

    Inlassablement il fut répété cela, de telle sorte que des millions de communistes dans le monde le crurent...

    Inlassablement, on justifia la trahison que fut le Pacte. "La fin justifie les moyens".

    Alors bien sûr les historiens sérieux ne suivent pas ce raisonnement a-pasteriori...

    Les accords secrets Staline/Hitler ont bien existé, le partage de la POlogne a bien existé, le massacre des officiers à Katyn par les Soviétiques, longtemps dénié, est aujourd'hui reconnu, etc...

    Etrange de retrouver le même combat de David Noël pour justifier sans relâche et apostériori un accommodement avec celui que l'on combattait!

    Opportunisme? Duplicité? Certainement pas, en tous cas, le tour de passe-passe que l'on essaye de nous fourguer.
    D. Noël et Staline ont procédé de la même façon:

    - un pacte avec l'ennemi, à la surprise générale
    - aucune preuve écrite de résistance
    - l'un et l'autre ont réagi quand ils furent, finalement, acculé (invasion de l'URSS, délégation retirée)

    - justifications opiniâtres de leur stratégie, a postériori: avec des arguments non probants (ni Staline, ni Noël n'ont été capables de montrer une seule preuve écrite de leurs actes de résistance).

    Pourtant il eut été plus facile pour D.Noël que pour Staline, de donner des preuves de sa résistance: combien de fois a-t-il eu l'occasion de démissionner ou de crier très fort son désaccord (il nous cite toujours des propos édulcorés). Aujourd'hui il écrit que Duquenne est un menteur. Pourquoi ne l'a-t-il pas dit à propos de GD? Il utilise la presse pour manifester son mécontentement; pourquoi ne l'a-t-il pas fait hier?

    On n'a jamais cru Staline, sauf bien sûr, ses affidés. On ne croit pas David Noël, et plus il tente de se justifier, plus il s'enfonce...

    Je suis désolé pour la comparaison Staline/Noël; je sais que DN n'est pas un stalinien (l'aurait-il été, comme plus de 25% de Français après la guerre?), mais c'est très tentant car le parallèle est évident...

    Sirius

    RépondreSupprimer
  2. Analyse "dure" mais pertinente sur le fond Sirius.

    L'analogie historique est, en effet, intéressante du point de vue stratégie politique.

    Après tout, sur le terrain historique, DN se justifie lui-même d'avoir pratiqué l'entrisme « à drapeaux déployés » comme un certain...Trotsky. Avec l'efficacité que l'on connaît.

    Cela dit, votre propos est plutôt dur pour DN. Je ne doute pas un instant que cela fera réagir très vite l'intéressé...

    RépondreSupprimer
  3. Je trouve la comparaison de Sirius tout à fait odieuse.

    S'il y a des gens qui ont signé un pacte de non agression avec les fascistes, ils sont dans le camp de ceux que Sirius a soutenus...
    Il faut vraiment avoir peu d'honneur pour se rendre chez Steeve Briois comme le fit Georges Bouquillon, après un appel de Bruno Bilde et conclure avec Marine Le Pen un pacte de non agression au débat télévisé de France 3.

    Pour ma part et contrairement aux amis de Sirius, ma stratégie a été parfaitement transparente et je l'ai expliqué dans toutes mes interviews de l'époque.
    Nous avons fait comme en 2002. En 2002, il fallait offrir à Chirac un sacre républicain. Evidemment que Chirac était un homme de droite, qu'il menait une politique anti-sociale, qu'il était entaché par des affaires de corruption, mais à son corps défendant, il devenait le 5 mai 2002 le symbole de la République et un plébiscite pour Chirac n'était pas un plébiscite pour sa personne, mais un plébiscite de la République qu'il incarnait malgré lui.
    Avec 82 % des voix, il aurait pu gouverner différemment, essayer de rassembler...
    En 2008, c'est la même logique qui m'animait et je ne l'ai pas caché. Je l'ai dit à Libé Lille, je l'ai dit à La Voix du Nord, je l'ai dit à l'Humanité, je l'ai dit au porte-à-porte, je l'ai dit absolument partout !

    Dire qu'il y a eu un ralliement à la personne et à la politique de Dalongeville, c'est un mensonge, je ne soutenais pas Dalongeville, je soutenais l'idée du rassemblement de la gauche contre le FN.
    Moi, je sépare les hommes de ce qu'ils peuvent incarner à un moment à leur corps défendant et c'était le cas pour Dalongeville en 2008 face au FN.
    Je ne soutenais pas Dalongeville, je soutenais le rassemblement de la gauche et le camp de la République contre le FN.

    RépondreSupprimer
  4. Ensuite, Sirius me reproche des communiqués édulcorés. Oui, je reconnais que je ne souhaitais pas une rupture immédiate qui n'aurait pas été comprise au lendemain d'une élection qui s'était faite sur le principe du Front Républicain. J'ai toujours été convaincu que la rupture serait inéluctable, mais je voulais qu'elle se fasse tout en préservant mon image unitaire ; Dalongeville devait apparaître comme un autocrate et un diviseur.
    Pour ce faire, j'ai édulcoré mes premiers communiqués en me plaçant toujours formellement dans la majorité comme dépositaire de l'esprit unitaire et antifasciste de mars 2008 mais en poursuivant dans le reste du communiqué par une attaque en règles de Dalongeville avec des mots-clés destinés à être repris dans un "autant vous le dire".
    Par exemple, dès le mois de juin, sur la question des CDD municipaux, je parle de clientélisme et de méthodes "hautement condamnables".

    Je suis tout prêt à entendre que c'était une stratégie peu lisible, mais je maintiens que c'était une stratégie de combat. C'est bien là l'essentiel, non ?
    Mes communiqués "édulcorés" ne témoignent absolument pas d'une volonté de rester adjoint ou d'une connivence, ils sont la preuve que j'avais une stratégie pour me battre et affaiblir le plus possible Dalongeville.
    J'ai peut-être eu tort, je ne sais pas, mais je pensais qu'il valait mieux quinze attaques "édulcorées" qui sapent peu à peu l'ennemi qu'une seule attaque violente.

    Des preuves écrites de mon opposition à Dalongeville, il y en a des dizaines. Je mettrai en ligne prochainement sur mon blog le courrier que j'avais écrit au directeur de l'école de musique en août 2008 en apprenant que les professeurs non titulaires ne seraient pas payés en juillet août.
    J'ai écrit que "Comme enseignant, comme élu communiste et comme syndicaliste, je ne peux pas approuver cette mesure prise derrière mon dos".

    Je ne vois pas dans ce courrier de soutien au maire... Et pourtant, c'était le courrier officiel d'un adjoint au maire au directeur d'un équipement culturel et aux professeurs de cet équipement, un courrier dont Daniel Duquenne et Steeve Briois ont eu une copie par un des professeurs de l'école. Combien d'adjoints seraient capables d'écrire ce type de courriers ?
    Moi, je n'ai jamais eu peur de dire ce que je pensais.
    D'ailleurs, ce courrier à l'école de musique, mais ce n'est qu'un exemple, m'a valu dès la fin du mois d'août un procès pour manque de solidarité avec le maire. J'ai répondu aux dalongevilliens qu'ils pouvaient aller se faire foutre et que je continuerai d'écrire ce que je voulais dans mes courriers et que je n'avais aucun compte à leur rendre. En quoi ce courrier du mois d'août 2008 était-il accommodant ? En quoi ai-je été accommodant avec les dalongevilliens ?

    Contrairement à ce que dit Sirius, je n'ai pas réagi quand j'ai été acculé, j'ai réagi dès l'été 2008. Faire venir une équipe de France 3 dans son salon et leur présenter des feuilles d'impôts (j'avais une idée précise de l'image que ça pouvait donner), ce n'est pas un acte anodin !
    Je crois que comme image de rupture, on peut difficilement faire plus fort !

    Et puis au fond, si je ne m'étais pas opposé à Dalongeville, pour quelle raison aurai-je été exclu du Bureau Municipal dès le mois de septembre 2008 ? Personne n'a encore été en mesure de me répondre là-dessus, et pour cause !
    J'ai été viré dès la mi-septembre pour opposition interne (sur la hausse des impôts, la question des CDD, celle de l'école de musique, le soutien à Pierre...)
    Les dalongevilliens m'ont convoqué à une réunion de tribunal politique et ont voté pour me virer du Bureau Municipal pour opposition au mois de septembre 2008.
    Sirius peut réécrire l'histoire, mais si j'étais viré pour opposition interne en septembre 2008, ça doit être parce que je m'opposais et que je les emmerdais, non ?

    RépondreSupprimer
  5. A DAVID NOEL

    Vous êtes jeunes je crois mais votre vie est celle du vieillard qui sans cesse vit sa vie avec remords;
    Vous êtes le descendant d'un des 2 plus grands criminels de l' histoire : staline
    Vous êtes le complice du pire des ex maires d' Hénin Beaumont, dalongeville.
    honte à vous

    RépondreSupprimer
  6. A David Noel : Pour mémoire, c'est votre ami Christine Coget qui a fréquenté l'extreme droite durant des années

    RépondreSupprimer
  7. A Syrius
    il est vrai que votre expérience personnelle vous offre tout loisir de discourir sur les trahisons guidés par les petits intérêts personnels...
    Nous aurions tant à dire de votre comportement qui, pour reprendre votre parabole, n'aurait rien eu à envier à certains de nos plus beaux collaborateurs avec l'Allemagne nazie.
    Votre courage à géométrie variable est tout bonnement inadéquate pour vous nous délivrer des lecons de morale. Votre intelligence se mute en aigreur. Pauvre de vous

    RépondreSupprimer
  8. à David Noel:
    le courrier aux enseignants CONTRACTUELS de l'école de musique
    était tout simplement corporatiste,
    syndicaliste, cégétiste; puisqu'il
    revendiquait tout bonnement que des
    employés pour 9 mois (année scolaire)
    soient payés durant les 3 autres mois
    de vacances scolaires.
    un contrat est un contrat .!!!

    RépondreSupprimer
  9. C'est qui Sirius ?

    J'ai quand même l'impression que dans le microcosme politique héninois, tous les courants/partis/associations traînent des casseroles plus ou moins grandes... "Personne" n'est exempt de tout reproche sur les deux ou trois dernières législatures communales... Le FN, qui n'est pourtant pas blanc comme neige dans tout ce ramdam, se frotte les mains de tout ça et base toute sa stratégie là-dessus : tous pourris ! Cela a failli marcher cette année... Et en 2012 ?
    Le mandat de Duquenne est mal parti mais de toute façon, la blogosphère héninoise, très réactive, trouvera toujours quelque chose à redire. A tort et à raison. Mais comment faire le tri de tout ça par rapport aux intérêts de parti(s) ou de personnes ?
    Quelle gangrène à H-B ! C'est à vous dégoutez de la politique locale, qui me paraît si importante...

    Comment voulez-vous que les électeurs s'y retrouvent ? Perso, je suis perdu, heureusement, je ne vote pas "ici" ! En qui peut-on avoir confiance à H-B ?

    Pour en revenir à l'analyse de "Sirius", c'est vrai que la comparaison avec le pacte germano-soviétique est plus qu'osée, mais ôtez les personnalités historiques et ce qu'elles représentent (je sais, c'est dur !) et avouez que l'analogie sur les deux stratégies politiques est assez "pertinente". Ce qui ne veut pas dire que cela soit "vrai" dans l'absolu.

    M. Noel et M. Ferrari ont perdu une belle part de leur crédibilité en s'associant de près ou de loin à GD. Ils sont jeunes, dynamiques (souvent sur le "terrain"), représentent un certain renouvellement (l'ex-Bassin Minier en a bien besoin) mais ne sont-ils pas déjà "grillés" ?
    Je trouve ça dommage.

    Hemingway

    RépondreSupprimer