samedi 12 juin 2010

Argentine/Nigeria: 1-0


L'Argentine a dominé ce match avec un Lionel Messi impressionnant qui, sans un grand gardien devant lui, Enyeama, aurait pu marquer 2 ou 3 buts, à lui tout seul. Messi, avec Tevez et Higuain, forment un trio sans beaucoup d'équivalent dans ce Mondial, tout en sachant que Milito, remplaçant de luxe, n'est entré que dans les dernières minutes...
Seule consolation pour les futurs adversaires de l'Argentine: je ne suis pas sûr que la défense soit du même niveau que le reste de l'équipe...Le"Marseillais", Heinze, a marqué l'unique but de la partie, à la 6ème minute, et l'équipe n'a pas donné l'impression de forcer son talent.

En face, le Nigeria n'y a pas cru et, pourtant, il a des joueurs possédant technique et puissance. L'autre "Marseillais", Taewo, a fait une superbe prestation, jusqu'à sa blessure qui lui fit quitter le terrain. Dans les dernières minutes, les "Super Eagles" eurent 2 ou 3 occasions d'égaliser...
Ce fut, de loin, le match le plus technique depuis le début, hier, de cette Coupe du Monde et nul doute que les 2 équipes devraient pouvoir se qualifier, la technique des Sud-Coréens étant insuffisante face à la puissance des joueurs nigérians...Mais rien n'est jamais acquis en football. Quand même, l'Argentine confirme qu'elle fait partie, avec le Brésil et l'Espagne, des grands favoris.

Une nouvelle fois, je critique (cette fois il s'agissait de TF1) les 2 journalistes, dont Franck Leboeuf, qui, par moment, se désintéressent de ce qui se passe sur le terrain: non seulement, ils ne se rendirent pas compte du remplacement d'un joueur argentin, dont ils avaient regretté, pendant tout le match, qu'il ne fût pas assez servi (Di Maria), non seulement ils ne se rendirent pas compte que le goal argentin rendait le ballon aux adversaires et qu'il ne s'agissait pas d'un "raté", mais pire encore, leur bla-bla ne cessa pas au moment où, sur un corner, l'Argentine fut à 2 doigts de marquer! 
L'arbitrage fut correct, malgré un penalty non sifflé pour les Argentins!

AA


 
L’affiche était au départ alléchante mais on est resté sur notre faim après cet Argentine-Nigéria. En 1994, les deux équipes s’étaient déjà rencontrées lors de la World Cup étatsunienne. L’Argentine de Diego Maradona avait déjà pris le dessus (2-1 avec un doublé de Claudio Caniggia). Pourquoi cette référence historique ? Tout simplement parce que lors de ces deux oppositions en Coupe du Monde, le Nigéria a complètement déjoué. Cet après-midi, les hommes de Lars Lagerbäck ont donné cette désagréable impression de ne jamais y croire… Les Argentins n’en demandaient pas tant, eux qui adorent jouer à un petit rythme et faire tourner la balle avec ce jeu court si caractéristique. On aurait pu penser que la rapide ouverture du score, superbe tête plongeante du Marseillais Gaby Heinze soit dit en passant, allait obliger les Nigérians à attaquer à tout-va. Mais un peu à l’image des Grecs plus tôt face à la Corée du Sud, ils se sont très vite résignés malgré des qualités physiques et parfois techniques évidentes. Les hommes de Diego Maradona, eux, ont déroulé, sans se presser et donc sans se fatiguer. Ils n’ont pourtant pas été très convaincants, aujourd’hui, avec de nombreux ballons perdus bêtement au milieu de terrain. Cela dit, l’addition aurait pu être plus lourde si Messi et Higuain n’étaient pas tombés sur l’excellent portier des Super Eagles, Enyeama.

Autre remarque : la star de cette équipe argentine, c’est bel et bien Diego Maradona ! D’ailleurs, la réalisation a très régulièrement focalisé sur le sélectionneur albiceleste, lorsqu’il y avait des temps morts dans le match. Mais Diego sélectionneur, c’est comme Diego joueur, c’est un spectacle à lui tout seul ! Pas ingrat, le « Dieu du football » nous a gratifiés de quelques « louches » du pied gauche lorsque le ballon sortait à proximité du banc argentin. Souvent surexcité, Diego a été relativement calme cette fois-ci. Mais attendons de voir quand l’Argentine sera bousculée…!

Enfin, un détail qui m’a sauté aux yeux lors de cette rencontre : le ballon volant de cette Coupe du Monde. Cela se remarque notamment lors des dégagements au pied des gardiens de but où le ballon reste plus longtemps en l’air et traverse les ¾ du terrain de l’Ellis Park Stadium, pourtant large. De plus, cela se voit aussi au niveau de la qualité des coups francs directs ou des corners : les joueurs ne sont pas encore tout à fait réglés avec ce ballon à la texture décriée. Son nom, Jabulani, signifie « joyeux » en Zoulou : on attend donc des coups francs « heureux » pour la suite de la compétition !

PL

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