mardi 30 août 2011

Interview (imaginaire) de Dominique de Villepin

Rappel: A un peu moins d'un an des élections présidentielles de 2012, il m'a paru intéressant d''imaginer des questions et réponses adressées à 12 hommes et femmes politiques qui seront directement ou indirectement engagés dans ces élections: N. Sarkozy(31/5), M. Aubry (1/6), JL Borloo (3/6), N. Hulot (10/6), M. Le Pen (5/7), JL Mélenchon (23/8), D. de Villepin, F. Hollande, F. Bayrou, S. Royal, F. Fillon, E. Joly.

AA: M. Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin, vous permettrez que je vous appelle Dominique de Villepin (celui-ci acquiesce)? Votre famille n'est pas noble, contrairement à celle de votre épouse, mais votre cursus vous place, néanmoins, dans une certaine aristocratie, celle de l’intelligentsia française. Brillantes études, non moins brillant parcours dans l'administration, vous avez beaucoup voyagé, notamment du fait de vos fonctions diplomatiques. Cela vous a-t-il facilité les choses dans votre parcours politique que vous démarrez en 2002, quand vous devenez  Ministre des affaires étrangères, puis Ministre de l'Intérieur, avant de devenir 1er Ministre en 2005?

DDV: Certainement, cela m'a ouvert l'esprit et ma carrière d'écrivain m'a été inspirée par cette formidable connaissance des hommes que j'appris au travers des voyages et des contacts que j'ai pu établir. Cela a certainement contribué à mon inspiration poétique. J'ai pu également me familiariser avec la langue anglaise, que, malheureusement peu d'hommes politiques pratiquent. Comment peut-on être aujourd'hui Président de la République sans parler un traître de mot de la langue de Shakespeare?

AA: Monsieur de Villepin, vous avez eu 3 grands échecs dans votre très courte carrière au contact de la politique. Vous avez dû retirer le fameux contrat de première embauche (CPE), devant les mouvements que cela a provoqués, chez vos adversaires, mais aussi parmi vos amis. Vous avez, d'ailleurs, dû démissionner de votre poste de 1er Ministre, en 2005. Votre intervention pour libérer Ingrid Betancourt, en 2003, s'est soldée par un fiasco. Je rappellerai également que c'est vous qui aviez conseillé au Président Chirac de dissoudre l'Assemblée Nationale en 1997, ce qui a abouti à la victoire de la gauche... Comment expliquer que vous ayez pu vous tromper à ce point?

DDV: L'expérience de l'homme se nourrit principalement de ses échecs et je n'ai pas à rougir de ce que j'ai fait...En 1997, la droite était tellement divisée qu'elle courrait à sa perte. La victoire de la gauche l'a décrédibilisée et a assuré la victoire de Chirac en 2002 et celle de N. Sarkozy en 2007. Quant au CPE qui ressemblait au précédent Contrat Nouvelles Embauches (CNE) adopté sans problème quelque temps auparavant, il a plutôt cristallisé l'angoisse des Français qu'autre chose. Pour Ingrid Bétancourt, ainsi que sa sœur, qui étaient des amies d'études, il m'a semblé de mon devoir de tenter de la délivrer: ce fut, malheureusement, un échec qui m'a meurtri, personnellement...


AA: Parlons de l'affaire Clearstream et de l'interférence avec votre carrière politique...Vous avez déclaré, et la phrase est maintenant célèbre, que vous vous retrouviez sur le banc des accusés de l'affaire Clearstream par « l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française ». Votre inimitié avec le Président date d'avant, mais votre souhait de vous présenter contre lui ne prend-elle pas naissance à ce moment-là?

DDV: j'ai toujours dit que N. Sarkozy s'était acharné contre moi dès le début de l'affaire. Il en a fait une question personnelle et ses interventions, jusqu'à présent, l'ont confirmé. J'ai été relaxé en 1ère instance et j'attends sereinement le verdict de la Cour d'appel, au début de l'automne, saisie par le Parquet, au nom d'une véritable "décision politique". Je rappelle que c'est N. Sarkozy qui a déclaré vouloir me pendre à "un croc de boucher"

AA: Qu'en est-il de votre candidature à la Présidentielle? 

DDV: Vous savez que j'ai crée mon parti " République solidaire " pour explorer avec tous ceux qui me soutiennent, la meilleure façon de rendre service aux Français. Je confirme ce que j'ai déjà dit: "Nicolas Sarkozy est un problème pour la France". Dès que la décision du Tribunal correctionnel aura été confirmée, je m'adresserai aux Français pour leur faire part des conditions dans lesquelles j'entends me consacrer au redressement de la France. 

AA: Vous vous situez au centre de l'échiquier politique, fort encombré: Borloo, Morin, Bayrou...Comment espérez-vous vous frayer un chemin dans ce marais?

DDV: je ne suis pas sûr que, mis à part François Bayrou, les autres personnes citées se présentent. Le premier finira par trouver un accommodement avec le Président, quant au second, il sait déjà qu'il n'ira pas...Mon ambition, ce n'est pas le centre, mais bien les Français: ceux qui en ont assez de N.Sarkozy et ceux, traditionnellement classés à gauche, qui ne se reconnaissent pas dans les propositions vieillies du PS ou dans le bretteur JL Mélenchon...Je veux rassembler les Français.  

10 commentaires:

  1. Mes chers tous, je suis scandalisé par l'interview de Monsieur le Maire et son son 1er Adjoint ds la presse locale. ces derniers s'en prennenr au Prefet plutot que d'assumer leir responsabilité.A mon noble avis ils viennent de faire le plus mauvais des choix

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  2. pour mr binesse et bouquillon.
    - la C.R.C.
    - le prefet
    - ferrari
    - alpern
    - david noel
    - le modem
    - etc
    sont tous des cons et des ignares,
    excepté le F.N.
    c'est le propre d'une secte.TOUS DES CONS ,SAUF NOUS

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  3. j'ai failli m'étrangler ce matin en ouvrant mon journal monsieur Alpern ! C'est de la folie pure d'attaquer aussi durement un homme qui represente l'autorité et d'Etat! mais ils ne se rendent pas compte

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  4. je viens d'assister a un suicide collectif a la lecture de la voix du nord de ce matin

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  5. Tous les élus ne sont pas du tout d'accord avec ça et meme pas au courant

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  6. Aujourd hui, le "modem" prend pour cible PF !C est vrai qu'il est, comme pour l AR, l homme à abattre! Ce n est certes pas le FN avec lequel CC partage des ....pizzas! et puis, il faut bien trouver une famille d accueil quand on a deja tout essayé

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  7. Edifiant exercice littéraire que ces interviews imaginaires...qui démontrent, s'il en était besoin, que tu es vraiment le pervers politique polymorphe n°1 de la blogosphère héninoise ! Cela confine à l'onanisme ! On a les jouissances qu'on peut...

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  8. Mieux encore dans la presse du jour on apprend à nouveau l'avenir de plus en plus incertain des employés municipaux, et même que certain services n’existent pas …..
    Ils doivent être très heureux les communaux de lire ça dans la presse comme toujours, aucune réunion, aucune information, et aucun syndicat non plus ...!
    Peut être que la voix du nord est même d’avantage au courant sur les avancements de grade des agents, non ?

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  9. Je crois que c'est la dernière fois que je me laisse insulter dans un commentaire tel que celui de 9H28)...

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  10. T'as raison Alain, mieux vaut qu'on dégueule sur les autres que sur toi.

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