lundi 30 avril 2012

Journal de campagne de Nico (109)


Je ne veux pas laisser la France se diluer dans la mondialisation, voilà le message central du premier tour. N'oublions pas que les 2 candidats de l'anti-mondialisation ont recueilli 29% au 1er tour de la Présidentielle.
L'Europe a trop laissé s'affaiblir la Nation. Les pays qui gagnent aujourd'hui, c'est les pays qui croient dans l'esprit national. La pensée unique, le système, notamment le système médiatique a confondu le sentiment national, qui est hautement respectable, avec le nationalisme qui est une idéologie profondément dangereuse. Ne confondons pas l'amour de sa patrie avec la haine des autres, qui est un sentiment détestable. Le patriotisme s'oppose au nationalisme.
D'où l'importance cruciale des frontières dans la mondialisation, alors qu'"on a voulu effacer toutes les frontières, au nom de la libre circulation des capitaux. La France a voulu l'Europe. Elle attend de l'Europe qu'elle protège les peuples européens.
En 1995, le grand sujet, ça a été la fracture sociale, en 2007 c'était le travail, en 2012, c'est la question des frontières. Je ne parle pas seulement d'une frontière géographique, mais aussi de la frontière morale. La frontière sépare le dedans du dehors, la frontière permet d'avoir un foyer, un espace d'intimité dans lequel on peut choisir qui on fait entrer. La frontière, c'est l'affirmation que tout ne se vaut pas, qu'entre chez-soi et dans la rue, ce n'est pas pareil. Ce n'est rien d'autre que le long travail de la civilisation. Les frontières ethniques et religieuses sont inacceptables, nous n'en voulons pas. Faites sauter les frontières de la France, et vous verrez les tribus imposer des comportements dont nous ne voulons pas sur le sol français.

Pêle-mêle


- " La baisse tendancielle de la hausse du nombre de chômeurs ", annoncée par Nicolas Sarkozy lors de la publication des chiffres du chômage de février, ne s'est pas confirmée en mars. Selon les statistiques publiées jeudi 26 avril par le ministère du travail, l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi s'accélère à nouveau.

- La diffusion, désormais possible en classe, d'un film relatant l'amour de deux poissons mâles relance le débat: faut-il parler de l'homosexualité dès le primaire ?

- Selon trois jeunes chercheurs en science politique qui, après avoir suivi l'intense campagne de porte-à-porte conduite par les équipes de Barack Obama aux Etats-Unis en 2008, ont convaincu les dirigeants du PS de s'en inspirer pour 2012 - l'effet aurait été le suivant : dimanche 22 avril, le porte-à-porte aurait eu un impact positif de deux points sur la participation et d'un peu moins de 1 point sur le vote en faveur de François Hollande.

- La campagne électorale s'est accompagnée d'un relatif gel des restructurations, les syndicats redoutent la suite: des plans sociaux en série sont prévus pour l'après-élection.

- C'est un véritable coup de froid. La consommation des ménages en biens a reculé de 2,9 % en mars, a annoncé, vendredi 27 avril, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Les dépenses de consommation des ménages en biens représentent la moitié de leurs dépenses totales, qui sont l'un des principaux moteurs de la croissance en France. Ce n'est évidemment pas une bonne nouvelle pour la croissance compte tenu de la faiblesse de l'autre composante de la demande intérieure, l'investissement des entreprises. Il n'y aura pas d'état de grâce pour le prochain chef de l'Etat.

- Nicolas Sarkozy n'aura pas été, comme il le voulait, " le président du pouvoir d'achat ", celui qui sera allé " chercher la croissance avec les dents " et qui aura rendu 4 points de produit intérieur brut (PIB) de prélèvements obligatoires aux Français. La crise, mais aussi ses choix économiques et fiscaux, auront finalement contrarié cette ambition.

- Le centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) ausculte, à intervalles réguliers, le moral des ménages consommateurs et constate:" près de deux personnes sur trois ont l'impression de devoir s'imposer des restrictions " et " une sur deux pense aussi que ses conditions de vie se sont dégradées depuis une dizaine d'années ". Semblable proportion n'avait jamais été observée en trente ans, même lors de la récession de 1993.

- La presque-totalité des dirigeants du FN voterait en faveur de François Hollande. " Par choix tactique ", glisse l'un d'eux, qui estime que plus la défaite de M. Sarkozy sera forte, plus le FN pourra se poser en recours pour les électeurs de droite aux élections législatives (Le Monde 29/4).

- Le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) a appelé, vendredi 27 avril, à voter contre Nicolas Sarkozy le 6 mai, afin de ne pas le laisser " récidiver ". " Nicolas Sarkozy annonçait une "République irréprochable" ", mais il " n'a fait que bafouer l'indépendance de la justice, mener une politique partisane de nomination des magistrats et délégitimer les contre-pouvoirs "

- 6 milliards d'euros: montant des revenus cachés au fisc italien découverts entre janvier et avril. 2 192 fraudeurs ont été démasqués. Sur la même période, des fraudes à la TVA ont représenté 650 millions d'euros

- M. Aliot (numéro 2 du FN): "Nicolas Sarkozy a pris notre discours sur l'immigration et l'insécurité, pris notre discours sur l'euroscepticisme et il tente de nous piquer le 1er-Mai. Il n'a plus qu'à mettre une perruque blonde et des talons, et la panoplie sera complète."































dimanche 29 avril 2012

Journal de campagne de Nico (108)


Je sens monter une mobilisation comme jamais vue dans toute ma vie politique. Vous allez voir ça!
Serai-je balayé le 6 mai comme les dirigeants socialistes européens confrontés à des élections depuis deux ans? Je dis: on va voir? Je vous rappelle qu'il y a trois mois l'ensemble de la classe médiatique se posait encore la question de savoir si je serais au second tour. Les sondages se sont tellement trompés...D'ailleurs, 26 % des sondés ont refusé de répondre quand on leur demandait pour qui ils voteraient au second tour!
En tout cas, il y aura une participation massive, ça c'est sûr et devinez à qui elle va profiter?
Une dernière fois, je me refuse de dire qui je nommerais au poste de premier ministre en cas de victoire le 6 mai. L'avenir de la majorité, c'est de trouver une cohérence entre les centristes et la droite républicaine. C'est ce à quoi je travaille dès maintenant! Le reste, c'est du pipeau!

A partir du 6 mai 20H, la droite recommence tout à zéro...


Sous les yeux effarés du monde entier (et j'en parle en connaissance de cause!), on assiste à un "sauve qui peut" désespéré de N. Sarkozy qui se déboutonne littéralement pour tenter de sauver ce qui ne peut plus être sauvé, à savoir son mandat. S'il restait encore quelques (minces) chances au Président sortant de rempiler, on peut dire que cette semaine lui a ôté toute chance de vaincre. Et cela pour 2 raisons: la première, c'est que cette tentative de se prostituer auprès des électeurs frontistes n'a aucune chance de réussir à nouveau, car il a, déjà, trompé cet électorat en 2007 et des électeurs cocus, en général, cela ne pardonne pas! La seconde raison, c'est qu'il vient ainsi, en vendant son âme, de jeter l'électorat centriste dans les bras de son adversaire. Non seulement, les centristes bayrouistes, mais également les modérés de l'UMP (Lecerf, Raffarin...) qui ne cachent d'ailleurs déjà plus ce qu'ils pensent...
Avoir tenté de draguer l'electorat frontiste va coûter très cher au Président honni...
Il paraîtra prématuré à certains que l'on puisse déjà parler de l'après-Sarkozy, mais je souhaiterais brosser un rapide tableau de ce qui va se passer dès le 6 mai au soir du côté de la droite...
 
- dès dimanche soir prochain, nous devrions assister à une curée contre le futur ex-président. Dans les médias français, mais aussi européens, les déclarations des "amis" de Sarkozy seront sans pitié...Ce sera à celui qui se démarquera le plus de Sarko...L'expression "les rats quittent le navire" n'aura jamais été autant d'actualité. "Plus anti-sarkozyste que moi, tu meures...". On entendra des résistants de la dernière heure nous raconter comment ils ont toujours voulu combattre le Président, comment des côteries se sont constituées pour lutter en interne, comment des tentatives de putschs ont avorté...En somme, beaucoup tenteront de se refaire une virginité...Imaginez, par contre, comment des gens comme Borloo, Morin, Boutin pourront continuer à exister politiquement...Imaginez l'impayable Morano qui n'aura le choix que de se reconvertir dans le comique-troupier ou de rentrer dans les ordres pour se soumettre quelque temps au silence...si elle en est capable...

- le délai de décence devrait durer quelques heures avant que le remodelage de la droite ne prenne forme.
La droite dite modérée fera rapidement savoir qu'elle se mobilise pour une "nouvelle donne". Les "jeunes loups" (Baroin, Le Maire...) de la future ex-UMP "réfléchiront" avec les "vieux sages" pour redonner corps à une sorte d'UDF vaguement élargie...Nul doute que des radicaux (valoisiens), des libéraux, des humanistes, des démocrates et des écologistes s'y retrouveront avec ou autour de François Bayrou qui y verra, là, peut-être, une seconde jeunesse, à moins que Fillon ne lui dame le pion...Gageons que les "papys" Giscard et Chirac se réconcilieront autour du scalp de leur ennemi juré...Quant à de Villepin, on ne sait où il célèbrera la défaite de celui qui voulait le pendre à un croc de boucher, mais soyons certains qu'il ne sera pas le dernier de la fête...Pauvre Borloo qui ne pourra festoyer, lui qui se préparait à un poste de Premier Ministre que Sarkozy lui avait laissé miroiter pour le remercier de son ralliement...Triste fin!

- Quant au dernier carré sarkozyste, celui qui avait vu ses rêves les plus fous se réaliser, à savoir la droitisation extrême du parti, il pourra assouvir sa soif de lepénisation..."Droite populaire", ils resteront probablement, le temps de savoir s'ils attirent quelques lepenistes en quête d'honorabilité ou se fondent dans un grand parti de la "vraie droite" sous la houlette d'une Marion Le Pen (la Marine) devenue respectable et fréquentable...

- Mais comment rebondira Jean-François Copé? Lui qui se voyait succéder à Nicolas II, impossible de se fondre dans l'un des 2 partis de droite, au risque de ne pouvoir rassembler tout ce beau monde, le temps venu. Montera-t-il sur son Aventin afin d'observer une longue période de deuil propice au ressourcement? Ou bien espérera-t-il que sa ville de Meaux sera son Colombey-les-deux-Eglises d'où les Français viendront le chercher, comme ils le firent avec De Gaulle, afin de "sauver la France"? Ou bien encore, inspiré par son concitoyen d'antan, Bossuet ("l'évêque de Meaux"), prêchera-t-il la bonne parole en espérant ainsi ne pas sombrer dans l'oubli? 

- Quant à Sarkozy, dont plus personne ne souhaitera le retour, se reconvertira-t-il en avocat d'affaires ou en imprésario de Carla? A moins que le désespoir...


samedi 28 avril 2012

Journal de campagne de Nico (107)




Depuis lundi, au lendemain du premier tour de la présidentielle, mon projet serait devenu extrémiste! Depuis lundi, c'est un déchaînement, j'aurais durci et extrémisé mes propos  On me fait un procès d'intention, un procès stalinien, comme à la belle époque.
On me demande quelles sont mes relations avec Marine Le Pen...Je dois me justifier, je n'accepte pas que l'on puisse être accusé de racisme dès que l'on prononce le mot immigration. J'entends bien certaines critiques dans mon propre camp: « Les valeurs du FN ne sont pas les nôtres. Et toute démarche à l'égard du FN me paraît inutile »  ou « Sarkozy se trompe », « les gens n'ont pas voté FN pour l'immigration mais pour l'emploi et le pouvoir d'achat, et ça il n'en parle pas ». « II est devenu un épouvantail à centristes ».
Outre que ces critiques ne peuvent que nous diviser, elles sont complètement infondées. Quand je parle "immigration", je pense emploi et plus particulièrement celui des Français ou ceux des étrangers installés chez nous légalement. Quant aux valeurs du FN, je me demande de quelles valeurs on parle: je n'ai jamais versé dans le "travail, honneur, patrie", moi! Quant à dire que je ne parle pas "emploi et pouvoir d'achat", c'est ne pas suivre mes interventions quotidiennes sur le sujet et j'aimerais connaitre celui qui, anonymement, a déclaré cela à la presse, mais je le saurai...
Quant à l'élu du Nord (1), qui me reproche "des démarches" vers l'UMP, nous nous retrouverons à partir du 7 mai: je me charge particulièrement de son cas!


(1) Jean-René Lecerf, sénateur UMP

Deux Marion Le Pen candidates aux législatives?



La petite-fille de Jean-Marie Le Pen et nièce de Marion/Marine Le Pen, Marion Le Pen-Maréchal, 22 ans, devrait être investie, jeudi 26 avril, comme candidate dans la 3e circonscription du Vaucluse qui inclue Carpentras. Cette étudiante en droit à Paris-II-Assas, avait été candidate en deuxième position sur la liste FN des Yvelines, lors des élections régionales de mars 2010.

Cette 3e circonscription est celle où le FN a obtenu son meilleur score le 22 avril, avec 31,5 % des voix, tout juste devant la 11e circonscription du Pas-de-Calais (31,42 %), où doit se présenter Marion dite Marine Le Pen. En 2011, un des deux conseillers généraux du FN, Patrick Bassot, avait été élu à Carpentras-Nord. Ce dernier, conseiller municipal de la ville, pourrait se présenter en liste dissidente face à Marion Le Pen.





Belge, Francophone, mais pas assez pour devenir Français?



Slate.fr   26/04/2012

Comment l'administration refuse de considérer qu'un Belge francophone, diplômé, travaillant en France depuis 15 ans, parle assez bien français pour obtenir la nationalité. Une histoire française, pas belge.


Cette année, c’est décidé, je demande la nationalité française. D’origine belge, je travaille depuis quinze ans dans une grande entreprise française. Je suis marié depuis cinq ans à une charmante Française et souhaite finir de m’intégrer en devenant citoyen français. Cette campagne présidentielle m’a tout émoustillé, il faut vraiment que je vote à la suivante!
Après avoir réuni la vingtaine de documents requise, ma belle-mère porte le dossier au service des étrangers de la préfecture du Puy-de-Dôme. Premier coup d’œil au dossier:
«Ah, ah! Il a trouvé les instructions sur Internet. Le dossier est donc forcément incomplet...»
Celles-ci ne sont pas à jour, j’aurais dû y penser! Quelques enveloppes timbrées par-ci, une facture EDF par-là, et hop, le dossier repart à la préfecture la semaine suivante.
Il est refusé une seconde fois.
Belle-Maman revient dépitée: la photocopie de mon diplôme délivré par une école francophone belge n’est pas considérée comme une preuve valable que je parle correctement français... Le début d’une histoire ubuesque.

L’examen des nouvelles règles mises en place par le ministère de l’Intérieur révèle que l’employée de la préfecture avait raison.
Un test de français? La preuve de la maîtrise de la langue française doit désormais être apportée par le candidat, à l’aide d’un diplôme ou d’une attestation. Jusque-là, rien d’extraordinaire. Au niveau du diplôme, le brevet des collèges suffit, mais à condition d’être délivré par une école française. En revanche, un diplôme d’études supérieures délivré par un établissement francophone d’un autre pays, fut-il membre de la Communauté européenne, est rejeté.

La seule possibilité laissée par le ministère de l’Intérieur à un candidat francophone est de se payer un test de français. Solution absurde et humiliante pour un citoyen européen parlant français depuis toujours et en mesure de le prouver à l’aide de documents officiels.
Lorsqu’une distinction claire est faite suivant le pays d’origine, sans que cette distinction ne repose sur un quelconque fondement, elle correspond à ce qui est convenu d’appeler une discrimination. Discrimination contraire aux règles fondamentales de la Communauté européenne que la France s’est pourtant engagée à respecter.
Celle-ci émane du ministère de l’Intérieur qui, par définition, n’est pas forcément au courant de ce qui se passe à l’Extérieur. Par exemple, que 4.500.000 Belges parlent français comme vous et moi... Euh, non, pardon: comme vous, pas comme moi!

J’ai peu d’espoir de faire réécrire son arrêté à Claude Guéant, les recherches s’orientent donc vers le CIEP, un établissement qui est «le principal partenaire opérateur du ministère des Affaires étrangères et européennes pour la langue française» et est habilité à délivrer les précieuses attestations. Celles-ci constituent la seconde forme de preuve acceptée et j’espère contourner l’obstacle préfectoral en sollicitant cet organisme.
Le CIEP s’appuie sur un réseau d’experts et sur le savoir-faire de 250 personnes pour mener à bien sa mission. Si l’homme de la rue sait que ça cause français chez les Belges, il doit forcément y avoir un expert au CIEP qui est au courant! Ce Centre international d’études pédagogiques devrait donc être en mesure d’attester qu’un ingénieur francophone belge possède un niveau de maîtrise de la langue française correspondant au seuil fatidique du niveau «B1 oral (c'est-à-dire dans les activités "écouter", "prendre part à une conversation", "s'exprimer oralement en continu")», non?

Une question de (bonne) volonté. Au bout d’une douzaine d’échanges avec un correspondant du CIEP, j’abandonne. Il soutient mordicus que ça n’est vraiment pas possible. Ayant moi-même une petite tendance mordicus face aux situations absurdes, je dépose alors une plainte auprès de Solvit. Il s’agit d’un réseau européen chargé de trouver des solutions pragmatiques en cas de mauvaise application éventuelle de la législation communautaire. Solvit reconnaît l'existence d’une discrimination dans mon cas et accepte de traiter le dossier. Si cette procédure n’aboutit pas, je resterai un résident étranger.

Cette histoire d’un Belge qui peine à finir de s’intégrer en France ne correspond pas à ce que nous imaginons lorsque nous pensons aux problèmes d’intégration.
Elle a néanmoins le mérite d’illustrer un principe de base: la réussite de l’intégration est surtout une question de bonne volonté. De la part de l’étranger qui souhaite s’établir, bien sûr, mais aussi de la part des autorités du pays concerné.
Les mesures en vigueur depuis début 2012 renforcent le degré d’exigence à ce niveau vis-à-vis des étrangers, tout en n’offrant aucune souplesse aux fonctionnaires en charge de traiter les dossiers. La bonne volonté du fonctionnaire n’est pas encouragée, elle est interdite. Cette asymétrie est-elle vraiment une bonne idée pour contribuer à résoudre les problèmes d’intégration?

Pascal Pirotte


















vendredi 27 avril 2012

Journal de campagne de Nico (106)



Cela suffit maintenant! Je n'accepte pas que l'on fasse des amalgames entre le FN et moi! Est-ce que j'accuse Hollande de se mélanchoniser? Et pourtant, je pourrais parler de la tranche d'impôt à 75% sur les hauts revenus ou sur le vote des étrangers aux municipales, par exemple. Non, je ne ferai pas allusion à ces connivences malencontreuses. J'ai beaucoup réfléchi et j'ai entendu nombre d'électeurs mécontents de la mondialisation dont ils ressentent qu'elle les laisse sur les bas-côtés de la route vers un bonheur minimum...
Et c'est pour cela que je pense qu'une des raisons essentielles de la précarité chez bon nombre de nos compatriotes, c'est la facilité avec laquelle nous accueillons des immigrés qui viennent se substituer aux Français sur le marché du travail...Ce n'est pas de la xénophobie, mais bien de la sympathie compatissante...Qui pourrait me le reprocher? Et ce n'est pas parce que la famille Le Pen l'a déjà dit que je ne peux pas avoir un avis identique! Sinon ce serait le règne de la pensée unique!
Moi, fils d'immigré, marié à une immigrée, j'ai quand même le droit de m'exprimer sur le sujet. Il ne manquerait plus que cela! Et les bien-pensants, je les emm...!  

Confirmations...(suite)


Je me permets de reproduire, ci-dessous, l'intégralité (sauf les coordonnées du DGS) du texte publié par Alter Echo ce jour et qui est la réponse que le DGS avait adressée au premier adjoint...suite au mail de ce dernier retranscrit sur le présent blog, hier. Réponse que le Maire et ses adjoints ont décidé de rendre publique...


"Réponse du berger à la bergère (sic)

Les élus majoritaires proches d'Eugène Binaisse (donc sans les 12 dissidents du 22 février) se sont réunis afin de réagir à un article du blog d'Alain Alpern reprenant un mail envoyé par Georges Bouquillon 1er adjoint, à Philippe Thibaut Directeur Général des Services.
Ceux-ci ont décidé de rendre publique la réponse que Philippe Thibaut avait envoyée au 1er adjoint en décembre dernier.
Etant dans l'impossibilité d'accéder au blog de l'Alliance Républicaine, verrouillé par Georges Bouquillon depuis plus d'un mois, ils nous ont demandé de publier cet écrit sur Alter Echo. Le voici donc, dans sa totalité, ci-dessous.




Direction Générale des Services
B.P. 109 – 62252 HENIN-BEAUMONT Cédex Le 13/12/11

Philippe THIBAUT – Directeur Général des Services


Monsieur l'adjoint au maire,

Il va sans dire que votre courriel fera date parce qu’il serait difficile d’ajouter quoi que ce soit à la dépréciation que vous faites des rapports DGS/élus. Toute la question est de savoir si la valeur de cet écrit tient au caractère partagé de ses conclusions puisque elle ne fait pas l’unanimité chez les élus, ou à la sureté avec laquelle elle y parvient.

Avec l'accord de M le Maire je me réserve bien entendu le droit de diffuser votre courrier et la présente réponse au 1er magistrat et à l'ensemble des adjoints.

Dans tous les cas, votre intervention pose un précèdent puisque le CGTC énonce en son article L.2122-18 que le maire « est seul chargé de l'administration », et dispose de nombreuses prérogatives qui en font le patron de la commune, le chef de l'administration. Sur le fondement de ce principe, il est habilité à diriger l'ensemble des services municipaux, ce qui inclut la gestion du personnel. De ce fait, Monsieur le Maire est seul habilité à porter des appréciations sur ma pratique.

Vous m’associez à profusion dans votre vision à toutes les difficultés y compris celles qui relèvent des processus de décision des adjoints : Léon, le cèdre bleu, la caserne des pompiers, le foyer Pasteur…Konin, la salle Léo Lagrange…

Je ne nie pas l’existence de difficultés, ni celles du métier de DGS, tiraillé entre les élus qui ont des contraintes électorales et politiques, un personnel difficile à motiver et à sanctionner et un citoyen de plus en plus exigeant.

On attend beaucoup de moi, en tant que cadre et je demeure naturellement garant du résultat final (service rendu, objectifs à atteindre…) aux yeux de mon employeur.
Il n'y a jamais eu autant de cadres A au sein de la collectivité et ces derniers ont été promus ou recrutés sous ma gouvernance administrative. Et il est de ma responsabilité de m’assurer que les dits cadres jouent leur rôle qui est à la fois de « faire fonctionner leur service » (service public basique) et de produire de l’information pour les bilans et les projets (capacité d’ingénierie).
Nonobstant ce volet de ma mission, mon champ de responsabilité s’articule surtout autour des grands axes, déclinés dans une circulaire de 1987.
Ce ci étant rappelé, les conditions sont désormais (et uniquement désormais) réunies (encadrement renforcé, marges de manœuvres budgétaires…) pour l’engagement d’un processus collectif et participatif de bilan projet, processus dans lequel le 1er adjoint a tout naturellement un rôle central à jouer eu égard à son positionnement de délégataire général du Maire, son expérience politique, les idées et l’appui qu’il ne manquera pas d’apporter au DGS pour ce travail nécessaire de reconstruction.

Vous commettez donc une erreur d'appréciation en m’identifiant comme lieu de rencontre exclusif entre l’exécutif et ses services, alors que vous savez pertinemment que les échanges politico administratifs sont contenus dans des logiques plus larges qui font que l'administration ne dispose pas des ressources suffisantes pour que le DG soit seul maitre à bord de l'administration.
En l’occurrence, les adjoints disposent d’une véritable délégation et cette articulation direction/service satisfait la plupart des élus.
Il est donc permis de s’interroger sur le fait que vous considériezun administratif (fut-il DGS) comme responsable des difficultés du 1er magistrat (accepté comme tel par les élus) à prendre les bonnes décisions.

En tout rigueur :
· Soit le maire gouverne effectivement seul en s’appuyant sur l’avis DGS (dont il est le seul patron) et la problématique se situe alors au plan politique (répartition des pouvoirs, processus de décision au sein de la majorité…) pas au niveau de l’administratif (le DGS donnant son avis au maire quand il le requiert et/ou lui formulant des propositions qu’il n’est pas tenu de suivre). En bref, mon influence ne saurait être critiquée et tenue pour responsable d’une mécanique politique qui n’est pas huilée
· Soit le maire ne gouverne pas seul mais considère in fine que mon avis est meilleur que celui de son équipe et là encore il n’y a rien qui puisse m’être reproché sinon de répondre à une sollicitation de mon patron seul juge et responsable des suites qu’il donne aux éléments mis à son arbitrage.

Vous m’associez pourtant aux difficultés qu'a rencontrées Monsieur le Maire lors de l'assemblée générale de l'Atrium, me prêtant jusqu’à la paternité de son discours. Lorsqu’on travaille avec un élu, c'est sans doute la situation qui génère le plus d'amertume que de mettre cedernier en difficulté. D’autant que la relation avec le maire qui m'a choisi est basée sur la loyauté. Il s’agit d’une loyauté républicaine qui consiste à respecter la personne, sa fonction, ses arbitrages, par la transparence d’actions dont je lui rends compte.

Mes compétences et celles du maire sont liées. C’est le maire qui offre ses marges de manœuvre au DGS en fonction de la confiance qu’il lui accorde. Je n'ai de facto de compte à rendre qu’au maire et il est outrancier de penser que je puisse vouloir lui nuire, attendu que ce faisant c’est la collectivité qui pâtirait. Force est de s’aviser que l’ennemi est à l’extérieur (mouvement d’extrême droite) et de s’étonner qu’un tel enjeu ne conduise pas à une cohésion politique, ne fédère pas les élus…..
La responsabilité liée entre le DG et le maire conduit le politique à entrer dans le champ administratif et réciproquement. Il m’incombe dès lors, avec l’équipe de direction, de réguler la relation entre les élus et l’administration, de manière à soumettre explicitement à l’arbitrage du maire les débats entre les élus et éviter à l’administration de se trouver soumise à des injonctions paradoxales.
Si vous partagez ce crédo, vous admettrez volontiers qu'il est devenu indispensable de clarifier les rôles, de formaliser cette relation par la rédaction d'une charte de bonne conduite, et de moyens, couvrant le restant de la mandature. Cet accord posera d’une part les règles du jeu entre les services et les élus, et entre les élus eux-mêmes d’autre part, une partie de nos difficultés trouvant leur origine dans de règles de gouvernance non formalisées. Le fonctionnement politico-administratif doit être clair et il ne l’est pas suffisamment.
Bien des points de flottement qui relèvent des délégations d’adjoints sont afférents au partage de l'information qui gagnerait à être étendue. Manager c’est aussi communiquer, c’est pourquoi je vous proposerai que tous les dossiers stratégiques soient pilotés suivant un processus précis de préparation de la décision, où le porteur « politique » soit clairement désigné au même titre que le porteur « technique », où l’action soit réellement inscrite dans le calendrier de la collectivité et budgétée en conséquence.
Mon autorité sur les services dépend de la façon dont est fixé avec l'exécutif le partage des compétences. Si vous en êtes d’accord, je proposerai très rapidement aux élus de travailler à la rédaction de cette charte qui est, à mon avis, un moyen, d'améliorer la gouvernance, d'éviter les situations ambiguës, déplorables dans une vie personnelle comme professionnelle (les vexations, la recherche de la faute...). Nous avons à travailler ensemble. La responsabilité est porteuse de tensions qui peuvent être positives mais peuvent aussi se retourner en leur contraire et affecter l'envie (ou la motivation) des agents publics que sont les élus et les fonctionnaires.

Quand un élu me demande ce que j'ai à vous proposer, je sens que je dispose d'autonomie. Mais encore faut-il qu'il le fasse. Prenons l'exemple de l'Atrium puisque votre propos liminaire concerne la gestion de ce dossier versus mon éthique de responsabilité.
Je suis donc surpris de vous voir affirmer « d’avoir fermé les yeux sur bien des turpitudes » de l’ancien maire, ce qui est vous le savez est une forfaiture qui relève du domaine d’application l’article 40 du code de procédure pénale. A moins d’entretenir une ambiguïté, aucun agent de la collectivité territoriale n’a été mis en examen ni en garde à vue, ce qui n'a pas toujours été le cas dans d'autres affaires du même type. Le 8 janvier 2009, j'ai bien rejoint le DGS en place à l'époque Monsieur Houziaux pour l'assister ( note de service n° 2009-006) afin de mettre en place les outils de bonne gestion (règles qualité comptable, imputation budgétaire, règlement intérieur des marchés publics) qui ont marqué par leur efficacité votre volonté de redresser la situation financière de la ville sans d'autre ambition puisque j'avais l'intention de quitter ce commune.
Etes-vous assuré que je n’ai pas alerté G. Dalongeville sur l’insécurité juridique de la situation de l'Atrium, comme sur bien d’autres points ? Libre aux élus de s’en saisir ou non et d’assumer leur choix. Aussi dans ce cas, pensez-vous qu’une simple convention soit de nature à régler définitivement cette question puisque l’Atrium est une association qui exerce son activité selon des méthodes similaires à celles des entreprises commerciales, que l’organisme est soumis aux impôts commerciaux de droit commun, (instruction fiscale publiée le 18 décembre 2006) autrement dit l’association est une entreprise même si son statut juridique n’est pas conforme à un rôle économique. Et qu’en matière économique la commune a des prérogatives très limitées qui lui interdissent de financer de façon indirecte une activité d’entreprise.

Quel intérêt aurai-je à retarder des dossiers « qui me déplaisent » puisque seuls seront pris en compte mes résultats professionnels évalués sur des bases sérieuses et objectives en désignant les objectifs de l’évaluation et en exploitant ses résultats à des fins d’amélioration.

Pour l’heure je suis DGS et par nature force de proposition pour que la collectivité puisse construire l’avenir sur la base de finances publiques désormais assainies. Je sais pouvoir compter sur vous pour cette entreprise qui ne peut être que collective.

Bien Cordialement

Ph THIBAUT"







A l'UMP, on ne fait pas dans la dentelle!



C'est le quotidien Nice-Matin paru mercredi 25 avril qui raconte l'histoire. Mardi soir, Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, membre de la Droite populaire (collectif de parlementaires UMP dont l'une des missions est de séduire les électeurs FN), était en meeting à Saint-Laurent-du-Var pour soutenir le candidat Sarkozy (Marine Le Pen y a obtenu 27,13 % des voix dimanche soir). A cette occasion, Lionnel Luca a tiré à vue, d'abord sur la gauche en général, mais aussi contre certains caciques de l'UMP critiques quant aux dernières prises de position de M. Sarkozy.

Avec les femmes comme cibles favorites. Exemples : " Fadela Amara, ben moi j'ai toujours préféré Rachida Dati, d'abord parce qu'elle est moins moche et parce qu'elle a fait campagne pour le président ", a ainsi lâché M. Lucca. A propos d'Eva Joly : " Le seul truc à récupérer chez elle, c'est ses lunettes, elles sont modernes. Eva Joly, ouverte, généreuse... J'ai une pensée émue pour ceux qui sont passés entre ses mains. " Enfin, il frôle l'insulte quand il évoque la compagne de François Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler : " Hollande qui a retrouvé une femme Valérie "Rottweiler". Et c'est pas sympa pour le chien, ça.
Abel Mestre
© Le Monde 27/4/12



La fin ne justifie pas tous les moyens



Le président de la République est, par définition, le président de tous les Français. Il représente, autant qu'il est possible, l'ensemble de la collectivité nationale. Il est donc logique que les candidats à la fonction s'adressent à tous les électeurs, y compris, évidemment, ceux du Front national. Surtout quand ceux-ci ont été 6,4 millions à voter, le 22 avril, pour Marine Le Pen.
Dès le lendemain du premier tour de scrutin, François Hollande et Nicolas Sarkozy s'y sont donc employés. Le candidat socialiste, en analysant ce vote FN comme l'expression d'une " colère sociale " et en cherchant à convaincre ces électeurs que " c'est la gauche qui les défend ". Le candidat de l'UMP, en assurant que les électeurs de Mme Le Pen sont la voix de " la France qui souffre ", qu'ils n'ont " pas de leçon de morale " à recevoir et qu'il a bien l'intention de les " écouter ", les " entendre " et leur " parler ".

Le problème - lourd, blessant, presque humiliant pour tout républicain, de droite comme de gauche - est que le président sortant a franchi, depuis deux jours, la frontière entre compréhension et compromission. Certes, il a assuré, mercredi 25 avril, qu'il n'y aurait " pas d'accord " avec le Front national, ni de ministres FN s'il est réélu. C'est bien le moins.
Mais il a désormais adopté le langage, la rhétorique et, partant, les idées, ou plutôt les obsessions, de Mme Le Pen. Ainsi de cette façon d'attiser les peurs de la société française plutôt que de tenter de les apaiser. Ainsi de cette stigmatisation des " élites ", jetées en pâture au " peuple ". Ainsi de cette dénonciation du " système ", dont on se demande bien ce qu'il est, sinon la République dont il devrait être le garant.

Cette empathie constitue une faute politique. La présidente du Front national a beau avoir débarrassé son parti de ses scories et saillies les plus choquantes, le coeur du projet lepéniste reste ce qu'il a toujours été : rétrograde, nationaliste et xénophobe.
Malgré des hésitations de tel ou tel, à certains moments comme lors des régionales de 1998, les responsables de la droite avaient toujours, jusqu'à présent, récusé ces idées. Pendant des années, l'ancien président Jacques Chirac avait courageusement rappelé que la République française assure l'égalité de tous, " sans distinction d'origine, de race ou de religion ", selon les termes de la Constitution. Céder, si peu que ce soit, sur cette exigence ne peut que renforcer le Front national. Et placer la droite, demain, dans une situation bien vulnérable.

C'est également une faute morale. En politique, comme ailleurs, la fin ne justifie pas tous les moyens. L'élection ne légitime pas tous les cynismes. Sauf à donner un peu plus raison aux philippiques de Mme Le Pen contre les " mensonges " des dirigeants français. Sauf à y perdre son âme.

C'est enfin un aveu d'impuissance. En 2007, Nicolas Sarkozy avait su convaincre qu'il saurait apporter des réponses au désarroi ou au désespoir de cette " France qui souffre ". Se situer, cinq ans plus tard, sur le terrain même de Mme Le Pen revient à admettre qu'il n'y est pas parvenu.

© Le Monde
Editorial 26/4/2012


AA: La France a vécu 2 traumatismes depuis 120 ans: l'affaire Dreyfus à cheval entre le 19ème et le 20ème siècle, et le régime de Vichy de 1940 à 1945. Dans les 2 cas, l'Etat français a failli: la France des Lumières s'est retrouvée dans l'obscurité et le monde entier n'a pas compris comment, quelques dizaines d'années après avoir montré l'exemple, notre pays avait pu sombrer dans la négation des Droits de l'Homme.
Aujourd'hui, nous sommes au bord d'une catastrophe identique. Sous la poussée d'un parti xénophobe, le Président Sarkozy, obsédé par une réélection bien compromise, a décidé de reprendre à son compte les idées racistes du Front National, afin de, illusoirement, tenter d'attirer les électeurs qui ont ont voté FN dimanche dernier. En 2007, il avait déjà flirté avec des déclarations indignes d'un républicain. Pendant son mandat, faute d'avoir pu répondre au désespoir des Français qu'il avait abusés, il a, crescendo, attisé la haine latente de tous ceux qui ne trouvent d'illusoires solutions que dans les thèses de l'extrême-droite. Jusqu'à commettre l'irréparable: il a justifié, ces derniers jours, les thèses hideuses du FN, qui avaient déjà alimenté les 2 dérives antirépublicaines citées plus haut.
Il n'y a donc plus que 2 hypothèses:
- soit Sarkozy est réélu, et, à nouveau, on écrira les pages les plus déshonorantes de notre histoire, depuis 1789. Jusqu'à quelle extrémité nous conduirait alors N. Sarkozy? Xénophobie accrue, isolement rétrograde, nous serons probablement mis au ban des nations...
- soit il est battu, et le nouveau Président aura 5 ans pour redonner de l'espoir à tous ceux qui se seront laissés berner par le Président sortant et sa complice virtuelle...S'il ne parvient pas à redonner confiance, il est probable que la lepénisation de la droite française gangrènera pour quelques années des valeurs que la France républicaine a défendues et montré en exemple pendant si longtemps...

Il est donc vital pour la démocratie que N. Sarkozy soit battu le 6 mai et que son vainqueur, François Hollande, n'ignore pas les 6 millions d'électeurs frontistes du 22 avril dernier dont une bonne partie, désespérée, a été grugée par des mensonges...






jeudi 26 avril 2012

Comme Marine Le Pen, Sarkozy veut une présomption de légitime défense pour les policiers



Le blog d'Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde
26/04/12
Suivi de quelques commentaires de lecteurs

 « Je suis du côté des fonctionnaires de la République, voilà la réalité. Que la justice dise le droit et nous nous inclinerons, mais je demande que le droit de la légitime défense évolue dans un sens plus protecteur pour les policiers et les gendarmes. Il doit y avoir une présomption de légitime défense. Dans l’Etat de droit, on ne peut pas mettre sur le même plan le policier dans l’exercice de ses fonctions et le délinquant dans l'exercice de ses fonctions à lui », a indiqué Nicolas Sarkozy lors d’une visite en Seine Saint Denis, alors qu'un policier a été mis en examen pour homicide volontaire, suscitant l'émotion de ses collègues policiers.

Cette proposition sur la présomption de légitime défense a été faite préalablement par Marine Le Pen.
A propos du policier mis en examen pour homicide volontaire, M. Sarkozy a dit: « Le policier prend peur, il tire. L’homme est atteint, il décède. Que la justice fasse une enquête, c’est parfaitement normal dans un Etat de droit. Je soutiens la justice quand elle fait une enquête. Quel que soit ce qu’a fait cet homme dans le passé, il est un être humain », a poursuivi M. Sarkozy.
"Qu'avant même que l'enquête ait eu lieu, il y ait une mise en examen pour homicide volontaire... Je n'ai pas à qualifier cela mais j'ai simplement à dire ma confiance, mon soutien et la compréhension de l'émotion des collègues de ce policier aujourd'hui mis en examen", a dit M. Sarkozy.
« Je sais que la pensée unique va se déchaîner…Je n’ai pas peur de dire la vérité au nom du peuple français….Je ne parle pas pour vous, la pensée unique, je ne parle pour pour vous, les militants déguisés derrière le statut d’observateur », a attaqué M. Sarkozy qui s'en est pris à l'éditorial du Monde, sans citer le quotidien explicitement et a énoncé: "je ne parle pas pour les bobos du boulervard Saint-Germain, je parle pour les habitants de la Seine-Saint-Denis"
"Mesdames et messieurs de la bien pensance, c’est vous qui n’intéressez personne, pas la campagne électorale qui n’intéresse personne", a asséné M. Sarkozy, qui a poursuivi à propos des électeurs du FN: "Je vous respecte, je vous entend, et d’une certaine façon je vous comprends. Est-ce que cela fait de moi un compagnon de route du FN?", s'est demandé M. Sarkozy qui s'en est pris à la Une de l'Humanité, qui a comparé Sarkozy à Pétain. "Etre traité de fasciste par un communiste, c’est un honneur"
"J’abhorre le racisme, j’abhorre l’antisémitisme. Je déteste les antisémites. Je déteste l’homophobie" a asséné M. Sarkozy, précisant que tant qu'il serait président, on ne pourrait nier en France la Shoah ou le génocide arménien..



Commentaires de lecteurs:
avec tous les cow boy qui trainent en ville ça va être joyeux.
Faudra plus protester car ils vous mettront une bale dans la tête mais ça sera vos parents qui devront prouver que vous n’avez pas agresser le policier. Qu’elle belle conception de la justice………. heureusement il dégage bientot
Rédigé par : motard87
le 26 avril 2012 à 12:00

« on ne peut pas mettre sur le même plan le policier dans l’exercice de ses fonctions et les délinquants ». Si, on peut, parce qu’on est dans un état de droit pour le délinquant comme pour les policiers. La présomption d’innocence, c’est valable pour les policiers, et pour les délinquants. Sarkozy devrait réviser les bases de la république française, qu’il semble piteusement oublier ces derniers temps.
Rédigé par : Christophe
le 26 avril 2012 à 12:01

La présomption d’innocence jouant, en rajouter une seconde ne sert a rien, sinon à brasser de l’air et à faire plaisir à Marion.
Rédigé par : luinil
le 26 avril 2012 à 12:02

Il est temps que tout cela se termine. Cet individu va finir par provoquer une guerre civile en France !
Rédigé par : Alexandre Leroi Cortot
le 26 avril 2012 à 12:02

Encore du cosmétique, vide de sens et sans lendemain.
Rédigé par : Mathieu
le 26 avril 2012 à 12:03

En bon français cela s’appelle un droit à tirer. Qu’il se casse !
Rédigé par : tto45
le 26 avril 2012 à 12:06

Jusqu’où va-t-il descendre ?
Rédigé par : SOHO
le 26 avril 2012 à 12:09

On croyait tout savoir de Sarkozy, mais depuis le début du second tour, c’est un festival ! Il oublie ce qu’il a dit hier, ment effrontément, dit des phrases digne de du pilosophe Jean-Claude Van Damme… Cette homme commence vraiment à me faire sérieusement peur. Il est temps que cette mascarade se termine et que Monsieur Sarkozy prennent de longues, très longues vacances avec sa famille.
Rédigé par : Gilles
le 26 avril 2012 à 12:09



Monsieur le Président,
Je viens de glisser sur une frite trop grasse et trop molle pendant ma pause déjeuner ! Je me suis foulé la cheville !
Que pouvez-vous faire pour moi ?
Merci.
Rédigé par : Grestok
le 26 avril 2012 à 12:10

« Dans l’Etat de droit, on ne peut pas mettre sur le même plan le policier dans l’exercice de ses fonctions et les délinquants »
Il est étonnant d’entendre de telles paroles dans la bouche du garant de la Constitution. Celle-ci ne dit-elle pas que dans l’Etat de droit, tous les citoyens sont égaux devant la Loi ?
Que le Président laisse la Justice faire son travail. Le principe de séparation des pouvoirs, il a également oublié ?
Rédigé par : Zeptepi
le 26 avril 2012 à 12:12

Jusqu’où va-t-il descendre ?
Dans les sondages ,sa chute continue. Il ne pourra pas aller au delà des 100%, mais il en serait capable tout de même!
Rédigé par : zérozaza
le 26 avril 2012 à 12:13

Tiens il reste un candidat farfelu dans la course ? Et il parait qu’il est avocat ? Il a du sécher les cours sur la Constitution.
Rédigé par : Manny et ses outils
le 26 avril 2012 à 12:14

Mais il est fou ?!! Il commence à me faire vraiment peur…
Rédigé par : ANTOINE
le 26 avril 2012 à 12:16

Et bien vous savez quoi ? Moi je suis d’accord avec la présomption de légitime défense. Je dois me défendre de Sarko qui a mis le pays en vrac, et pour ça, JE LE DEGAGE LE 6 MAI !!!
Rédigé par : Arkansas
le 26 avril 2012 à 12:20

« Et ça veut gouverner la France »…
Rédigé par : satiete
le 26 avril 2012 à 12:22

Ce matin au réveil, j’étais étonné qu’il n’ait pas déjà proposé à son tour ce délire néo-fasciste du FN. Me voilà rassuré, il ne lui a pas fallu plus de 12 heures pour s’aligner.
Ça fait déjà 2 fois en 18 mois que des flics pris en flagrant délit de faux témoignage et dûment sanctionnés sont soutenus aveuglément pas leurs collègues qui osent manifester pendant leurs horaires de service avec les moyens de la République.
Le tout avec le soutien de l’exécutif, au mépris du principe fondamental de séparation des pouvoirs.
Il est grand temps de siffler la fin de la récré.
Rédigé par : Franzmann
le 26 avril 2012 à 12:23

N. Sarkozy se reconnait-il des limites ? Apparemment non. Il me fait l’effet d’un véritable psychopathe. Il parle tout simplement de détruire l’état de droit ! Comment qualifier cette instrumentalisation de ce qu’il faut bien qualifier de fait divers, et cette promesse, cette volonté, de laxisme vis-à-vis de certains comportements policiers dignes des pitbulls de certains voyous.
Rédigé par : hpa
le 26 avril 2012 à 12:24

Sarkozy est définitivement infernal. Encore une semaine à le supporter, pas grave, en plus c’est notre faute, il fallait pas l’élire en 2007, que ça serve de leçon dans l’avenir.
Un superbe numéro de Sciences Humaines, numéro 237, thème: « Qui sont les Français ? Portrait d’une société ». Passionnant, comme tous les numéros de SH. Si votre voisin n’a pas de quoi l’acheter, 6 euros, et qu’il a envie de le lire, si vous pouvez offrez lui ! J’en ai déjà offert quatre ou cinq.
Un peu d’humanité, une simple parole dans un monde de Rol.. non, et puis si, de Rolex, ça fait du bien. En plus, un magnifique article sur la « perversion à travers les âges », à côté du tableau d’Hieronimus Bosch « Le Jugement dernier »: « … Mais attention: tous les pervers ne sont pas des génies pour autant. Quand ils n’arrivent pas à sublimer les pulsions qui les habitent, leur existence peut devenir misérable et pathétique… ». Et la nôtre avec !



Journal de campagne de Nico (105)


Je suis certain que les électeurs qui ont voté pour Marine Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle, dimanche dernier, n'étaient pas séduits par les thèses de l'extrême droite. J'en suis absolument certain.
Je suis persuadé que, à partir du moment où vous avez près de 18% de Français qui expriment ce vote, c'est des gens qui disent "ça ne peut plus durer, on n'est pas satisfait de la façon dont le monde évolue depuis 30 ans, on veut conserver notre mode de vie, on trouve que ça change trop vite, on veut des frontières, on veut la Nation..." on n'est pas raciste mais on considère que la France a accueilli trop de monde. On ne peut pas dire que ces gens là sont des fascistes, ça n'a pas de sens...
Je confirme, une nouvelle fois, que je ne conclurai aucun accord électoral avec le Front national, bien que je ne trouve rien d'inacceptable dans le discours du FN. En effet, il y a tout un tas de choses qui rendent impossible un arrangement avec lui.
A ceux qui fantasment, je répète que la question d'une participation de ministres frontistes à un futur gouvernement ne se pose même pas.
A François Bayrou, qui m'accuse de renier un demi-siècle de politique sociale en validant les thèses du FN sur l'immigration, je réponds qu' il n'y a rien de ce que je dis qui est un reniement de quoi que ce soit!









Confirmations...


Texte d'un mail de G. Bouquillon, premier adjoint, adressé à Philippe Thibaut, DGS mairie d'Hénin, copie au Maire.

Je publie, sans aucune modification (!), la teneur de ce mail qui a circulé (probablement de façon délibérée) en mairie...

25 novembre 2011 22H56

"Cher monsieur Thibaut,

Je tiens à vous dire le plus respectueusement ce que je ressens après cette réunion de l'Atrium.
Monsieur le Maire a lu un courrier qui l'a mis, en votre absence, dans la pire des difficultés.
Les adhérents de l'Atrium sont encore plus inquiets après cette réunion qu'avant.
Je ne doute pas un instant qu'il faille le jour venu, procéder à la mise en forme d'une convention dûment négociée entre le bénévoles de l'Atrium et la municipalité.
Pour autant, je vous le dis en toute simplicité, votre exigence de transparence est bien plus évidente qu'elle ne le fût où du du temps du maire précédent, vous fermiez allègrement les yeux sur bien des turpitudes. Rien ne vous empêchait, en effet, animé que vous êtes par tant de rigueur et de loyauté envers les contribuables, de dénoncer de que vous ne pouviez pas, ne pas connaitre.
Pourquoi ne l'avez donc pas fait?
Je vous l'ai déjà dit, je ne vous le reproche pas, car je devine à quel point, il est difficile de contrer un premier magistrat, surtout, lorsque, comme c'est votre cas, l'on aspire à de légitimes promotions. Votre influence auprès de Monsieur le Maire est des plus importante.
Sans doute êtes-vous à l'origine de son discours lorsque devant une assemblée de contribuables héninois, il avance, tout de go, tout à fait le contraire de ce qui fut dit par ses soins, les miens et les vôtres, lorsqu'en réunion avec le Président FRIEES, on annonça qu'aucune décision ne serait prise sans une véritable concertation et que surtout la future salle de sport serait dédiée à l'escrime sans pour autant se substituer à l'actuelle.

Que dire de la gestion des ressources humaines, lorsqu'aujourd'hui, j'apprends que Monsieur Pasquier continue à présider des réunions de reponsables de maisons de quartiers? Et que penser de la nomination de Monsieur Declercq à la culture? Je passe sur bien d'autres détails comme le sauna, dont vous m'aviez dit que vous vous vous en occuperiez personnellement...On voit le résultat.
Voyez-vous, Monsieur Thibaut, sauf le respect que je dois à votre personne, je désapprouve l'influence que vous avez envers Monsieur le Maire.
Sous votre gouvernace administrative, nous nous sommes mis à dos les habitants du secteur SALE, ceux de KÖNIN, ceux de la rue La Fontaine, les commerçants du centre ville ( allez donc discuter avec la pizzeria ENZO), les utilisateurs de la piscine, ceux de l'atrium, désormais le cercle d'escrime.. Certains projets dorment depuis des lustres: La caserne des pompiers, Léon, Le cèdre bleu, le funérarium, la salle Léo Lagrange. Certains n'hésitent pas à avancer l'idée selon laquelle cous ralentirez volontairement des dossiers qui vous déplaisent. Que dire de la façon dont vous avez classé verticalement, le dossier que je vous avez proposé à savoir "Stratégie locale" cabinet présidé par un ancien Président du Conseil économique et social national (excusez du peu) qui nous proposait gratuitement ce que certains cabinets choisis par vos soins nous font payer à prix d'or! etc etc...les exemples sont innombrables.
Je n'ai de cesse de dire à Monsieur le Maire que vous avez "pris le pouvoir". Sans doute n'est-ce pas de votre part une intention malveillante car je ne doute pas un seul instant de ce que vous ressentez envers l'équipe des élus.
Pour autant, je me permets d'émettre l'hypothèse que dans peu de temps, vous bénéficierez, grâce à Monsieur le Maire, d'une promotion qui vous permettra de connaitre des lieux plus sereins.

Quant à nous, nous n'aurons que nos yeux pour pleurer, car contrairement à ce que Monsieur le Maire pense, sans doute avec votre approbation, nous sommes mal vécus par la population et cela se sait bien au-delà des frontières héninoises.

Voilà, cher Monsieur Thibaut, si je vous ai écrit ces mots, c'est que souvent je les exprime à Monsieur le Maire qui hier m'a répondu: "Dis lui donc toi-même". C'est fait."

AA: Evidemment, nous laissons à son auteur l'entière responsabilité de ce qu'il écrit. Mais il est troublant de retrouver les critiques formulées ici par nous-mêmes.

- Le maire est sous influence et comme le disent certains, le véritable maire, c'est le DGS! Une double hypothèse a été émise à ce sujet:
* sans aucune expérience politique, comme la grande majorité des autres élus, le maire s'est retranché derrière celui qui semblait connaitre la situation. Sauf que ce dernier la connaissait trop bien, puisque comme dit ci-dessus, il n'a pas dénoncé les turpitudes de Dalongeville. Ce qui aurait dû suffire pour s'en séparer d'une manière ou d'une autre...Non seulement, il est toujours là mais il a imposé que d'autres cadres impliqués soient toujours en place...Et  que l'on ne nous dise pas que les vols dans les archives ne protègent pas certains intérêts ...
* nous sommes nombreux à penser que le DGS (par ailleurs militant socialiste dans le Nord) a été conservé sur demande express du PS à Daniel Duquenne lors de l'entrevue que ce dernier eût avec C. Génisson au lendemain de son élection. Toujours ces points sombres des relations entre le PS et Dalongeville et que ce parti n'a pas intérêt, semble-t-il, à ce qu'ils soient connus...

- La majorité municipale est  mal perçue par les habitants: elle s'est "mise à dos les habitants" et "est mal vue par la population". Nous avons toujours pensé que ces élus n'ont pas su aller au devant des habitants...

- Et comme de plus, il n'existe pas ni projet, ni réalisation, le bilan est bien catastrophique...

En conclusion, on peut estimer que la situation est encore plus grave qu'on ne le pensait puisque le maire n'ose même pas faire part à son DGS des reproches pourtant bien connus par tous et que, de plus, il lui a accordé une promotion: celle-ci, contrairement à ce que pense l'auteur du mail ci-dessus, n'était pas un passeport pour d'autres "cieux plus sereins", mais bien une récompense.
Et pourqoi donc le maire est-il ainsi tenu par ce DGS? Que lui doit-il? Qu'y a-t-il encore de caché dans le dos des Héninois? Après la révélation des relations cordiales entre ceux qui allaient constituer la majorité municipale et le FN, après la constatation des relations extrêmement courtoises qui perdurent entre le Maire et les élus FN (à ce sujet, il fallait être présent jusqu'à la fin du dernier conseil municipal pour les constater), il nous reste probablement d'autres sujets à découvrir, pas obligatoirement à la gloire de ceux qui gèrent (?) la ville... 





















mercredi 25 avril 2012

Journal de campagne de Sarko (104)


Même en cherchant bien, je ne vois vraiment pas de quels sujets tabous il serait interdit de parler. J'ai bien l’intention de parler aux électeurs de Marine Le Pen,quoi qu’en disent les censeurs de la «gauche bien-pensante». Place du Trocadéro, le 1er mai, nous fêterons la France fière et pudique, la France qui aime le travail, qui veut manifester «son attachement à la famille et tient à transmettre à ses enfants son patrimoine, fruit des années de labeur et de sueurs (1).
Les électeurs du FN n’ont pas de leçon de morale à recevoir de qui que ce soit. Car ils sont la voix de la France qui souffre. Et qui a, hélas, de bonnes raisons de souffrir quand l’Europe se transforme en passoire et bafoue elle-même ses propres racines chrétiennes, quand les assistés abusent de la solidarité, quand les immigrés ignorent les valeurs et la langue française, quand le communautarisme fait des ravages avec son cortège de burqas, de fillettes excisées, d’horaires réservés aux femmes dans les piscines et de viande halal dans les cantines scolaires…(2)
 Pour moi, Marine Le Pen est compatible avec la République. S’il y a une candidate du Front national, c’est qu’elle avait le droit d’être candidate. Ce vote n’est pas répréhensible. S’il était répréhensible, la République lui aurait interdit de se présenter(3).
(1) Parler au Front national ? Une évidence pour les électeurs de Sarkozy, qui seraient 64% à souhaiter un accord UMP-FN avant les élections législatives de juin, selon un sondage publié aujourd’hui par les Echos
(2) Certains journalistes présents à un meeting à Longjumeau où Sarko a tenu ses propos, - ces «observateurs» dont Sarkozy raille l’aveuglement à chacun de ses discours - avaient le sentiment d’assister à un meeting du FN. En sortant du théâtre, un habitant de Longjumeau, quinquagénaire fidèle à la droite «depuis toujours», ne cachait pas une certaine perplexité : «C’est un peu curieux, il n’a pas du tout parlé d’emploi…»
(3) Il a aussi a salué le taux de participation et le score de Marine Le Pen, bien supérieurs aux prévisions, comme s’il s’agissait d’autant de succès personnels.