Bien entendu, la Dame était tellement violente qu'un des policier a eu une ITT ! L'huissier a aussi porté plainte !
Ce n'était pas fini. Devant le bruit occasionné par ce scénario à la Rambo, le voisinage est accouru. Ce qui fait que la police a demandé du renfort. Au moins 10 voitures de police sont arrivées dans le quartier …
Bien entendu, garde à vue pour les deux adultes, assortie d'un contrôle judiciaire hebdomadaire.
Le Monsieur a porté plainte. Elle a été enregistrée.
La Dame a aussi voulu faire de même ; sa plainte n'a pas été jugée recevable car son ITT (10 jours ) a été considérée comme non valable parce que non fournie par un médecin qualifié ! Ce qui fait que la plainte ne doit pas avoir été transmise.
Bien entendu, la plainte du policier va être jugée rapidement : il est question que cela soit plaidé le 31 juillet à Béthune !
Il y a tout de même des faits très troublants :
  • comment se fait-il que la procédure ne se soit pas passé comme habituellement : on sonne à la porte ; si on ne répond pas ou s'il y a début d'obstruction, on fait appel au serrurier qui va ouvrir la porte. Comment se fait-il que la porte ait été défoncée ?
  • Quand on procède à une expulsion, l'huissier est là pour dégager absolument tout ce qui se trouve dans la maison ; par exemple, à Ostricourt, il y a quelques années, toutes les affaires ont été mises dans un camion de déménagement, on a même trouvé un refuge pour le chien et on a laissé l'expulsé sur le trottoir ! Ici, il y avait encore des affaires dans le logement après la fin de l' « opération » !
  • Quelle a été la raison pour la demande de renfort de police ? Les « coupables » étaient-ils si violents que l'on pouvait craindre pour la sécurité des policiers et du huissier ?
  • Pourquoi des difficultés pour le dépôt de plainte ?
  • Pourquoi un contrôle judiciaire ?
Il y a trop de choses graves dans cette affaire.

Il faudra aussi se poser des questions sur le fait que la mairie et le bailleur « social » n'aient pas réussi à trouver une solution à ce problème de logement ; le cas de cette Dame est connu depuis un bon moment ; le maire s'était engagé à trouver une solution mais n'a pas du faire grand chose ; le bailleur avait pourtant des solutions, notamment avec des logements libres de toute occupation depuis quelques années dans une cité d'une ville voisine. Des propositions ont-elles été faites ? Si oui, quel a été le résultat ? Si non, pourquoi ?
Bien entendu, l'affaire a été mis entre les mains d'un avocat. Il n'est pas question d'en rester là.
Compte tenu des éléments déjà connus -et qui demandent à être encore plus précisés-, un courrier va être transmis à trois ministères : du logement, de l'intérieur et de la justice.
L'affaire suivra son cours jusqu'à ce que justice soit rendue :
  • notamment dans ce qui peut être considéré comme une bavure ;
  • pour aboutir à une solution dans le domaine du relogement de cette famille.