vendredi 24 août 2012

Douze ans de descente en enfer du PS héninois (17) : dur, dur, d'être un secrétaire de section PS anti-Dalongevillien !


par PASCAL WALLART

23/08/2012

La machine est lancée... En proie à ses premiers déboires financiers (et de taille puisque la Ville doit faire face à 12 M € de déficit pointés par la CRC), Gérard Dalongeville a d'ores et déjà reçu les assurances que le PS serait (sans tambours ni trompettes) à ses côtés dans cette épreuve. Et qu'il n'était plus question de lui mettre des bâtons dans les roues. En échange, dès qu'il peut le placer, le maire d'Hénin-Beaumont fait savoir qu'il soutient la liste que mènera Daniel Percheron aux Régionales (avec d'autant plus d'enthousiasme que Pierre Darchicourt en a été exclu) et que, localement, il souhaite la réélection de Jean-Marie Picque sur le canton d'Hénin-Montigny. Du donnant-donnant !

Tout serait simple s'il ne restait à Hénin un pole de résistance au retour au bercail de l'enfant (très) prodigue. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Daniel Duquenne, le secrétaire de section PS héninois, qui prend carrément le contre-pied de la volonté fédérale en proposant, dès le début 2004, que sa section désigne celui qui sera la tête de liste PS pour les municipales alors fixées en 2007. Un candidat qui serait bien évidemment... Daniel Duquenne.

L'ancien DGS héninois ne s'attendait pas à recevoir, en retour, une telle volée de bois vert de la part de ses instances. À commencer par le Premier fédéral, Serge Janquin, qui le semonce rudement, lui reprochant notamment de bafouer les statuts. La seconde couche est passée par un Albert Facon furibard, semonçant Daniel Duquenne pour cette initiative solitaire jugée comme malheureuse... et un trop-plein d'ambitions personnelles. « Au regard d'une municipalité au bord du gouffre, il serait pour le moins irresponsable, voire suicidaire, d'attendre encore trois ans les prochaines échéances municipales les bras croisés ! » se défendra le secrétaire de section, ne comprenant pas que le ciel lui tombe ainsi sur la tête. Il ne sait pas alors que les ennuis ne font que commencer pour lui... Après avoir, au cours de cette année 2003, repoussé la menace Annick Genty (encouragée par Pierre Darchicourt à conquérir la section PS) puis celle de François Théret, pilotée par Albert Facon, Daniel Duquenne aura désormais à faire constamment face à un appareil fédéral agacé par le côté irréductiblement anti-Dalongeville du socialiste héninois.
AA: on remarquera l'attitude d' A. Facon, soutien de Dalongeville, comme la Fédé, et qui prépare sa candidature pour les législatives de 2007 où il lui faudra le soutien d'Hénin-Beaumont, la ville-centre. Cet empathie du PS62 ne peut avoir que 2 explications: la volonté d'assurer la main-mise du Parti sur ce territoire ou la volonté d'effacer des épisodes douteux de pratiques anciennes...à moins que ce ne soit les 2. Percheron est, à l'époque, pris entre 2 soucis contradictoires: il apprécie Dalongeville (le tombeur de Darchicourt qu'il n'aime pas), mais il craint les retombées des rapports de la CRC...    

PAS DE CEREMONIES DE VOEUX!

Pendant ce temps, Gérard Dalongeville ne se sort finalement pas trop mal de la mise sous surveillance préfectorale des finances municipales. Car le marasme financier de la ville passe, en ce début d'année, au second plan de l'actualité. Une vague pernicieuse de légionellose touche Hénin-Beaumont et les communes alentours depuis un mois avec une inquiétante série de décès à la clé. Une cellule de veille a été ouverte permettant à Gérard Dalongeville de redorer médiatiquement son blason. Le maire d'Hénin jouera également sur le tableau social en pourfendant les mauvaises pratiques de gestion ayant mené à l'incroyable naufrage de la STPM, entreprise de travaux publics jusqu'alors considérée comme l'un des fleurons héninois (AA: et attributaire de nombreux marchés à HB). Jamais à terre l'animal politique !

Un marasme social additionné à une catastrophe sanitaire qui poussent le maire d'Hénin-Beaumont à carrément annuler sa cérémonie de voeux. Un rendez-vous alors jugé de tous les dangers puisque du côté de la population, on a bien compris que le plan de redressement des finances municipales, dicté par la CRC, et imposant à la Ville de dégager, pendant trois exercices, au minimum 4M € par an, fera mal, et même très mal, au porte-monnaie. Annuler la cérémonie de voeux est donc une manière détournée de s'éviter bien des ennuis ! (AA: et de montrer le souci de diminuer les dépenses, avant le coup d'assomoir des 85% d'augmentation de la fiscalité locale...).

6 commentaires:

  1. mais pour qui se prend PW a attribué les bons et les mauvais points ! pkoi ce journaliste ne parle des voyages du tps de vivre a l'époque !!!!!

    RépondreSupprimer
  2. Moi je dis Ok pour la critique à tout va, mais au fait monsieur alpern, pouvez vous nous dire, vous qui savez tout, quel fut le role de la voix du nord dans l'élection de Dalogeville en 2001.ça monsieur wallart ne vous en dira pas un mot...

    RépondreSupprimer
  3. Pour avoir relu les Voix du Nord de l'époque, le journaliste fut neutre...
    Il est différent de jeter un regard critique sur le passé, comme il est difficile, sur le présent, d'avoir un regard objectif en informant les gens. Mais tout cela se conjugue: expliquer le passé tout en donnant aux citoyens les éléments d'information qui lui permettent de se faire une opinion...

    C'est pourquoi j'estime que ceux qui critiquent la série d'articles du journal le font parce qu'ils ont des raisons de ne pas se sentir droit dans leurs bottes: quand on rappelle le rôle de ceux qui ont soutenu Dalongeville, de ceux qui ne s'y sont pas opposés et des acteurs de la rencontre sur le parking de Babou, on comprend que cela puisse irriter ces protagonistes et leurs sympathisants!

    RépondreSupprimer
  4. Décidément, culturellement, il est dur de s'en sortir !
    On ne critique pas... on baisse la tête; on fait semblant de rouspéter, mais on critique celui qui tente de sortir de la voie de son maître...
    Si ce Nord Pas de Calais avait la réputation de la critique à tout va, cela se saurait... Mais hélas cette région a une réputation de pauvreté accrue et d'acceptation de la soumission à ceux qui ont oeuvré à cette dégringolade depuis plus de 65 ans

    RépondreSupprimer
  5. Une parole pleine de sagesse que celle de 14 h 55, que validerait sans réserves le bon Cimares.

    RépondreSupprimer
  6. Moi je parle en tant que citoyen et j'en ai marre que l'on donne cette image de ma ville. Votre réaction mr alper demontre bien que vous etes deconnecter des attentes des gens. Sortez un peu de votre bureau et vous verrer ce que je pense les héninois de ces articles et du reste

    RépondreSupprimer