lundi 4 juillet 2016

Paroles de connaisseurs...

Peut-on juger les hommes par ce qu'ils ont dit ? Voyons cela...

- Michel Rocard : "La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit y prendre toute sa part". Cette phrase controversée, remaniée, réexpliquée à plusieurs reprises, par son auteur, a permis aux uns de justifier l'arrêt de l'immigration, aux autres d'expliquer que le rocardisme, c'est autre chose : "une éthique de la vérité au service de l'intérêt général". Est-ce pour cela que M. Le Pen s'est fendue d'un douteux compliment envers l'ancien Premier Ministre défunt : "c'était un homme de convictions" ? Cela aurait probablement révulsé Michel Rocard d'entendre ce commentaire de la part du leader du FN...

- Elie Wiesel : "Ceux qui ne connaissent pas leur histoire s'exposent à ce qu'elle recommence". Elie Wiesel, rescapé d'Auschwitz, a vécu dans sa chair, ce à quoi mènent les totalitarismes et le racisme. Nazisme, stalinisme, maoïsme, Khmers rouges, génocide des Tutsis... l'histoire récente est emplie de ces crimes commis pour imposer une vérité, tout en propageant la haine de l'Autre. La propagation des populismes en Europe est un signe avant-coureur de ce qui nous menace...

- Bruno Bilde (conseiller spécial de M. Le Pen et adjoint au maire d'Hénin-Beaumont) : « Avec le terrorisme, on ne sait pas quels événements peuvent encore intervenir et donc dans quel état d’esprit sera le peuple français d’ici à avril 2017. On peut avoir une bonne surprise. » (La Voix du Nord 27/6/2016). Ben oui, quoi, les Français vont voter en masse FN aux élections de 2017, si d'autres attentats islamistes viennent aviver le sentiment d'insécurité des Français...
Michel Rocard et Elie Wiesel doivent déjà s'en retourner dans leurs tombes...


- Denis Balbir, commentateur du match France-Islande sur M6, vers la 50ème minute du match d'hier soir, alors que la France menait 4-0 : "Les Français ont un pied en demi-finale". Il s'est vu rétorqué par son collègue Jean-Marc Ferreri, ex-brillant international : "Oh ils ont plus qu'un pied !" et il ajouta donc pour contrer l'impertinent : " Il faut être très prudent " ! Sans commentaire (!)

3 commentaires:

  1. "Etonnantes journées où tout est bon, dans les médias pro-UE, pour nous convaincre (et se convaincre ?) que ce vote n’était pas un vote, et que ce résultat n’est donc pas un résultat. Etonnantes journées de rêve mal réveillé, ou d’autosuggestion. Si le traitement médiatique français du Brexit, comme celui du phénomène Trump, nous dit quelque chose, c’est l’incapacité d’une partie de la presse française à appréhender ce paysage mental et politique aux antipodes du sien."

    Schneidermann dans Libération. Il faut ajouter l'incapacité à être démocrate.

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  2. Quand on est démocrate, on n'admet pas le fascisme, les fascismes, n'importe lesquels! Point barre! La démocratie n'a pas à admettre les menaces des fascistes d'ici et d'ailleurs ( daesh, trump, poutine, l'extrême droite...).

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    1. Votre intervention 12h24 tient du fascisme.

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